SIDA 2018 — L’OMS a mis à jour ses recommandations concernant l’utilisation du DTG chez les femmes

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À retenir

  • Les cliniciens ne doivent pas interpréter les avertissements datant du mois de mai concernant le risque de défauts du tube neural comme une raison d’interdire la prise de dolutégravir (DTG) par les femmes en âge de procréer.
  • Les recommandations mises à jour de l’OMS concernant les traitements antirétroviraux (TAR) de première et de deuxième intention suggèrent ce qui suit :
    • Le DTG (Tivicay, GlaxoSmithKline) dans le cadre d’un TAR combiné en tant que traitement de première intention chez les femmes qui ont dépassé la 8e semaine de grossesse.
    • Le DTG en tant que premier traitement de première intention pour les femmes et les adolescentes utilisant une méthode de contraception efficace.
    • Pour les femmes n’utilisant pas de méthode de contraception efficace, un TAR combiné comportant du DTG peut être envisagé, mais le DTG peut également être remplacé par la lamivudine (Épivir, GlaxoSmithKline) en association avec le ténofovir disoproxil (Viread, Gilead Sciences) et l’éfavirenz (Sustiva, Mylan) pour les femmes et les adolescentes qui envisagent une grossesse ou qui n’ont pas accès à des méthodes de contraception.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les données intermédiaires ont révélé 4 cas de défauts du tube neural parmi les femmes ayant utilisé le DTG au moment de la conception, soit un chiffre 7 fois plus élevé que ce qui était attendu.
  • La FDA recommande de réaliser un test de grossesse avant de prescrire le DTG.

Protocole de l’étude

  • Recommandations de traitement mises à jour.
  • Financement : OMS.

Limites

  • Données intermédiaires