À retenir
- L’adavosertib a démontré une certaine efficacité contre le carcinome séreux utérin récidivant d’après les données préliminaires issues d’un essai de phase II.
Pourquoi est-ce important ?
- L’adavosertib inhibe la kinase Wee1, une « sentinelle » du point de contrôle du cycle cellulaire G2-M dont l’expression et l’activité sont élevées dans de nombreux types de cancer.
Protocole de l’étude
- Dans le cadre d’un essai de phase II, des femmes atteintes d’un carcinome séreux utérin récidivant ont reçu de l’adavosertib 300 mg 1 fois par jour aux jours 1 à 5 et aux jours 8 à 12 de chaque cycle de 21 jours.
- Les patientes devaient préalablement avoir reçu au moins un schéma chimiothérapeutique à base de platine, et celles présentant une maladie avec une instabilité microsatellitaire élevée/déficience du système de réparation des mésappariements devaient préalablement avoir reçu un traitement par inhibiteur de mort programmée 1/du ligand 1 de mort programmée ou ne pas être éligibles à un traitement par inhibiteur de point de contrôle.
- Financement : AstraZeneca.
Principaux résultats
- Sur les 21 patientes évaluables :
- 6 ont obtenu une réponse confirmée (taux de réponse objective : 30 % ; IC à 95 % : 12–54 %) ; et
- 1 patiente supplémentaire a obtenu une réponse non confirmée.
- Les données de survie sans progression (SSP) n’étaient pas arrivées à maturation.
- Les événements indésirables les plus fréquents comprenaient l’anémie (67 %), la diarrhée (67 %), les nausées (58 %) et la fatigue (50 %).
- Des effets indésirables de grade 3 ou supérieur, notamment une anémie, une neutropénie et une syncope, sont survenus chez 21 % des patientes.
Limites
- Étude à bras unique.
- Les biomarqueurs potentiels de la réponse n’ont pas encore été identifiés.
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