Sevrage tabagique : des interventions différenciées en fonction du sexe sont nécessaires
- Univadis
- Medical News
Une nouvelle recherche suggère que les femmes trouvent nettement plus difficile d’arrêter de fumer que les hommes, les auteurs de l’étude ayant souligné la nécessité d’interventions différenciées en fonction du sexe pour le sevrage tabagique.
L’analyse rétrospective a inclus 233 patients ayant participé à une clinique de sevrage tabagique au moins 2 fois entre 2008 et 2018. Les participants ont reçu des conseils médicaux individualisés et, si nécessaire, se sont fait prescrire des médicaments, selon les préférences et les contre-indications du patient.
Après un suivi moyen de 6 mois, 25 % des participants avaient arrêté de fumer et 29 % avaient réduit le nombre quotidien de cigarettes fumées de plus de 50 %.
Dans une analyse de régression logistique, le nombre total de visites (rapport de cotes [RC] : 6,35), l’utilisation de varénicline (RC : 2,40), le sexe féminin (RC : 0,49) et le caractère abordable du prix des médicaments (RC : 0,33) ont été indépendamment associés à l’arrêt du tabagisme ou à la réduction du tabagisme de plus de 50 %.
La recherche a été présentée à l’occasion de l’édition 2019 du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire. La présidente du Comité du programme scientifique, le Dr Anique Ducharme, a fait le commentaire suivant : « Cette étude apporte des éclairages importants pour aider le clinicien à discuter du sevrage tabagique avec ses patients. Une approche différenciée en fonction du sexe est fortement nécessaire pour parvenir à de bons résultats chez les femmes aussi, en s’attaquant éventuellement à l’anxiété ou à la dépression, et aux facteurs hormonaux et sociaux qui semblent également tous jouer un rôle. »
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