SEP-SP : les traitements à haute efficacité réduisent le risque de rechute dans le cadre de la maladie active
- Roos I & al.
- Neurology
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans le cadre de la sclérose en plaques secondairement progressive (SEP-SP) active, le risque de rechute est plus faible avec les traitements à haute efficacité qu’avec ceux à faible efficacité.
- Le risque de progression de l’incapacité n’a montré aucune association.
- Dans le cadre de la SEP-SP inactive, des différences significatives n’ont été constatées pour aucun des résultats.
Pourquoi est-ce important ?
- Des traitements anti-inflammatoires modificateurs de la maladie sont souvent utilisés dans le cadre de la SEP-SP malgré l’insuffisance des données probantes.
- Éditorial : les patients inclus présentaient déjà des signes de progression clinique. Cette étude s’est donc intéressée à l’arrêt, par rapport à la prévention, de la progression, les résultats soutenant indirectement la nécessité d’un double traitement ciblant à la fois l’inflammation et la neurodégénérescence chez ces patients à un stade précoce.
Principaux résultats
- Comparaison du risque de rechute (rapports de risque [RR]) entre un traitement à haute efficacité et un traitement à faible efficacité :
- SEP-SP active : 0,7 (P = 0,006).
- SEP-SP inactive : 0,8 (P = 0,39).
- Risque de progression de l’incapacité :
- SEP-SP active : 1,1 (P = 0,47).
- SEP-SP inactive : 1,3 (P = 0,10).
- Risque d’avoir besoin d’un fauteuil roulant :
- SEP-SP active : 0,8 (P = 0,40).
- SEP-SP inactive : 1,7 (P = 0,12).
Méthodologie
- Une étude de cohorte observationnelle appariée a été menée auprès de 1 000 patients atteints d’une SEP-SP, en s’appuyant sur les données du registre MSBase international (MSBase Registry) et du registre OFSEP français.
- Classification des traitements :
- Haute efficacité : natalizumab, alemtuzumab, mitoxantrone, ocrélizumab, rituximab, cladribine, fingolimod.
- Faible efficacité : interféron bêta, acétate de glatiramère, tériflunomide.
- Classification des patients en fonction de l’activité de la maladie :
- 51 % de patients atteints d’une SEP-SP active.
- 49 % de patients atteints d’une SEP-SP inactive.
- Principaux critères d’évaluation : la rechute, la progression de l’incapacité (score à l’échelle étendue d’évaluation de l’incapacité [Expanded Disability Status Scale, EDSS] augmenté de 0,5–1,5 point, en fonction du score de référence).
- Financement : Fondation EDMUS ; Conseil national australien pour la santé et la recherche médicale (National Health and Medical Research Council).
Limites
- Présence de facteurs de confusion résiduels et non mesurés.
- Possibilité d’une classification erronée du statut de la maladie.
- Incapacité à réaliser une analyse en fonction du traitement individuel.
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