SEP d’apparition pédiatrique : le temps passé à l’extérieur semble avoir un effet protecteur

Principaux résultats

• Temps passé à l’extérieur de 30 minutes ou plus pendant les week-ends au cours de l’été le plus récent :
  • 81,3 % du groupe atteint d’une SEP.
  • 93,8 % du groupe sans SEP.
• Avec une durée inférieure à 30 minutes en tant que comparateur, le rapport de cotes corrigé (RCc ; intervalle de confiance [IC] à 95 %) pour la SEP diminue avec la durée :
  • Durée de 30 minutes à 1 heure (0,48 ; 0,23–0,99 ; P = 0,05).
  • Durée de 1 à 2 heures (0,19 ; 0,09–0,40 ; P < 0,001).
  • Durée de 2 à 3 heures (0,26 ; 0,12–0,54 ; P < 0,001).
  • Durée de plus de 3 heures (0,20 ; 0,10–0,42 ; P < 0,001).
• Le risque a également diminué avec l’augmentation de la dose de rayonnement ultraviolet ambiant pendant l’été le plus récent (RCc par kJ/m² : 0,76 ; IC à 95 % : 0,62–0,94 ; P = 0,01).
• L’exposition au soleil pendant la première année de vie a également semblé avoir un effet protecteur.
• L’utilisation d’une protection solaire (un écran solaire, des lunettes de soleil, un chapeau et/ou des vêtements couvrant les bras et les jambes) n’a pas été associée de manière significative à un risque.

Méthodologie

• Une étude cas-témoins appariée aux États-Unis a été menée chez des patients âgés de 3 à 22 ans recrutés dans des hôpitaux pédiatriques :
  • 332 patients atteints d’une SEP d’apparition pédiatrique (durée médiane : 7,3 mois).
  • 534 patients sans SEP.
• Critère d’évaluation principal : la SEP d’apparition pédiatrique (avant l’âge de 18 ans).
• Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; autres.

Limites

• Biais de rappel et de sélection.
• Il est possible que la causalité soit inverse.
• Une seule mesure des taux de 25(OH)D a été réalisée.
• Des facteurs de confusion résiduels n’ont pas été mesurés.