SB2 : les données en vraie vie à long terme d’un biosimilaire de l’infliximab
- Résumé d’article
À retenir
- L’étude PERFUSE apporte de nouvelles données sur l’utilisation à long terme en vraie vie du SB2, un biosimilaire de l’infliximab (IFX), en traitement de routine chez des sujets atteints de maladie rhumatismale.
- L’initiation de l’infliximab par l’IFX biosimilaire SB2 chez des patients atteints de maladie rhumatoïde naïfs de traitement par IFX se fait avec succès et le switch d’un traitement par l’IFX de référence ou d’un autre biosimilaire de l’IFX, par l’IFX SB2 se ferait selon une récente étude, sans perte d’efficacité et sans nouveau signal de sécurité.
- L’IFX biosimilaire SB2 est efficace chez les patients naïfs de traitement par IFX et permettrait de maintenir l’efficacité en cas de switch d’un précédent traitement par IFX (de référence ou un autre biosimilaire) sans nouveau signal de sécurité.
Pourquoi est-ce important ?
La prescription d’un biosimilaire permet de réaliser des économies de santé et de mettre à disposition un traitement par IFX à un plus grand nombre de patients le plus tôt possible dans l’histoire de la maladie.
Méthodologie
Cette étude non-interventionnelle multicentrique a évalué la persistance du traitement à 12 mois, la dose de traitement, l’activité de la maladie, l’immunogénicité et la tolérance d’un traitement par le biosimilaire de l’infliximab SB2 chez des patients souffrant d’atteintes rhumatologiques (polyarthrite rhumatoïde – PR ; rhumatisme psoriasique – RhumPso ; ou spondyloarthrite axiale - axSpA). Les patients ont été assignées dans l’une des trois études de cohortes suivantes : patients initialement naïfs d’IFX traités par infliximab biosimilaire SB2 (cohorte IFX-naïfs), patients ayant switché de l’IFX de référence à l’IFX biosimilaire SB2 (cohorte IFX-réf) ou enfin patients ayant initialement été traités par un autre biosimilaire de l’infliximab et étant passé au SB2 (cohorte IFX-bs).
Principaux résultats
Au global, 496 patients atteints d’une pathologie rhumatoïde inflammatoire ont été suivis (98 atteints de PR, 62 de RhumPso et 336 de axSpA).
À12 mois, la persistance du traitement par infliximab biosimilaire SB2 chez les patients naïfs de traitement par IFX antérieurement était de 59%, 64% et 56% respectivement chez les sujets atteints de PR, RhumPso et axSpA.
La persistance du traitement par IFX biosimilaire SB2 chez ceux qui avaient préalablement été traités par un autre IFX biosimiliaire était de 85%, 83% et 80% respectivement chez les sujets atteints de PR, RhumPso et axSpA.
Et la persistance du traitement par IFX biosimilaire SB2 était de 75%, 87% et 80% respectivement pour les sujets atteints de PR, RhumPso et axSpA antérieurement traités par la molécule de référence.
L’arrêt de traitement est survenu plus fréquemment chez les patients naïfs de traitement par IFX et la principale raison invoquée était la perte de réponse.
Les doses d’IFX SB2 sont restées stables durant les 12 mois de suivi quelle que soit la cohorte. L’activité moyenne de la maladie était comparable entre l’inclusion et 12 mois plus tard chez les sujets traités par IFX quelles que soient la cohorte et l’indication.
Aucun signal d’alerte concernant l’immunogénicité ni aucun nouveau signal n’ont été détectés.
Ainsi, le traitement par IFX biosimilaire SB2 s’est révélé efficace et sans nouveau signal d’alerte spécifique chez les patients naïfs de traitement par IFX, ainsi que chez ceux précédemment traités par l’IFX de référence ou un an autre IFX biosimilaire et ayant switché à l’IFX biosimilaire SB2.
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