SABCS 2021 — Le trastuzumab-déruxtécan montre des résultats encourageants sur le contrôle des métastases cérébrales stables dans le cadre du cancer du sein métastatique HER2+

Pourquoi est-ce important

• Jusqu’à 20 % des cancers du sein sont classés HER2+.

Méthodologie

• DESTINY-Breast03 est un essai clinique de phase III évaluant le T-DXd, par rapport à un groupe témoin actif, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2+ après un traitement initial par trastuzumab et un taxane.
• L’étude a affecté de manière aléatoire 524 patientes précédemment traitées pour recevoir du T-DXd à raison de 5,4 mg/kg ou du T-DM1 à raison de 3,6 mg/kg toutes les 3 semaines.
• Le critère d’évaluation principal était la survie sans progression, évaluée par une revue centrale indépendante en aveugle.
• Financement : Daiichi Sankyo, Inc. ; AstraZeneca

Principaux résultats

• Les résultats primaires de l’étude DESTINY-Breast03 ont montré que le T-DXd est significativement supérieur au T-DM1 lorsqu’il est utilisé après une progression de la maladie chez les patientes sous trastuzumab et chimiothérapie.
• Le taux de réponse objective confirmée était plus de trois fois plus élevé chez les patientes présentant des métastases cérébrales dans le bras expérimental que chez celles recevant le traitement de référence.
• La survie sans progression médiane chez les patientes présentant des métastases cérébrales était de 15 mois dans le bras de traitement par T-DXd, contre 3 mois dans le bras du traitement de référence.
• Ces données corroborent la nouvelle place du T-DXd en tant que traitement de deuxième intention de référence dans le contexte d’une maladie métastatique, comme cela a été récemment recommandé dans les nouvelles directives publiées par le Réseau national de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network, NCCN).

Commentaire d’expert

« L’efficacité supérieure observée dans l’étude DESTINY-Breast03 dans le sous-groupe de patientes présentant des métastases cérébrales stables à l’inclusion est encourageante et pourrait constituer une autre option potentielle pour les patientes qui ont présenté une progression de la maladie avec les traitements actuellement disponibles. » Sara Hurvitz, directrice du Programme de recherche clinique sur le cancer du sein (Breast Cancer Clinical Research Program) du Centre d’oncologie générale Jonsson de l’Université de Californie à Los Angeles (University of California Los Angeles [UCLA] Jonsson Comprehensive Cancer Center).