SABCS 2020 — Dans le cadre du CSTN, l’ajout d’ipatasertib ne permet pas de retarder la progression en phase III

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’ajout d’ipatasertib, un inhibiteur de l’AKT oral, au paclitaxel n’entraîne aucune amélioration de la survie sans progression (SSP) chez les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) localement avancé et non résécable ou métastatique, avec altération de PIK3CA/AKT1/PTEN.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’ajout d’ipatasertib a prolongé la SSP dans le cadre de l’essai de phase II LOTUS.
  • D’autres analyses sont actuellement réalisées afin d’explorer les biomarqueurs potentiels.

Méthodologie

  • Il s’agit de la cohorte A de l’essai de phase III IPATunity130.
  • 255 patientes atteintes d’un CSTN avec altération de PIK3CA/AKT1/PTEN ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir du paclitaxel avec de l’ipatasertib ou un placebo.
  • Financement : Hoffmann-La Roche.

Principaux résultats

  • À la date limite de recueil des données, la durée de suivi médiane était de 8,3 mois.
  • La SSP médiane était de 7,4 mois avec l’association ipatasertib et paclitaxel, contre 6,1 mois avec l’association placebo et paclitaxel (rapport de risque [RR] : 1,02 ; P = 0,9237).
  • Avec l’ipatasertib, comparativement au placebo :
    • Le taux de réponse objective était de 39 %, contre 35 %.
    • Le rapport de bénéfice clinique était de 47 %, contre 45 %.
    • Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 46 %, contre 44 %.
    • Le taux de toxicité fatale était de 1 %, contre 1 %.
    • Les événements indésirables de tout grade les plus fréquents étaient la diarrhée (80 %, contre 31 %), l’alopécie (46 %, contre 44 %) et les nausées (36 %, contre 23 %).

Limites

  • Les données de survie globale (SG) manquaient de maturité.