SABCS 2019 — Une irradiation partielle du sein est une approche raisonnable après une chirurgie conservatrice dans le cadre d’une maladie précoce

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  • Conference Report
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À retenir

  • Une irradiation mammaire partielle accélérée après une chirurgie conservatrice, dans le cadre d’une maladie précoce, a permis d’obtenir un taux de récidive similaire à celui obtenu avec une irradiation du sein entier dans cette étude de suivi à 10 ans.
  • L’irradiation partielle, une approche moins invasive qui s’appuie sur la radiothérapie avec modulation d’intensité, peut constituer un « choix acceptable » chez ces patientes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces données s’inscrivent dans le prolongement des résultats à 5 ans et révèlent que les deux options sont associées à un bénéfice similaire.

Principaux résultats

  • À 10 ans :
    • Le taux de récidive était de 3,3 % dans le groupe irradiation partielle, contre 2,6 % dans le groupe irradiation du sein entier.
    • Aucune différence significative n’a été identifiée entre les deux groupes.
  • À 10 ans, aucune différence significative n’a été observée au niveau du groupe irradiation partielle, comparativement au groupe irradiation du sein entier, dans les domaines suivants :
    • SG : 82,7 % contre 93,3 %. 
    • Survie spécifique à la maladie : 97,6 % contre 97,5 %.
    • Survie sans métastase à distance : 96,9 % dans chaque groupe.

Protocole de l’étude

  • L’essai a inclus 520 patientes atteintes d’un cancer du sein de stades I/II : 260 dans le groupe irradiation partielle, et 260 dans le groupe irradiation du sein entier.
  • La plupart des patientes étaient atteintes d’un cancer à récepteurs hormonaux positifs et à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain négatif, et étaient âgées de plus de 50 ans.
  • Financement : Département de radio-oncologie, hôpital universitaire de Florence.

Limites

  • Étude relativement petite.
  • Les résultats ont été présentés lors d’une conférence, sans examen par des pairs.

Commentaire d’expert 

  • L’auteur principal de l’étude, Icro Meattini, de l’Université de Florence en Italie, a déclaré que les cliniciens pourraient, par exemple, proposer une irradiation partielle aux patientes à faible risque de récidive et une irradiation du sein entier aux patientes dont le risque est plus élevé.