À retenir
- Les cas graves de maladie et des changements dans les niveaux d’anticorps anti-desmogléine (anti-DSG) sont associés à un risque de rechute à court terme, chez les patients atteints d’un pemphigus traités par rituximab, selon une analyse post-hoc d’un essai clinique randomisé.
Pourquoi est-ce important ?
- L’identification des facteurs prédictifs peut aider à orienter la prise en charge des patients.
Principaux résultats
- Les patients ayant rechuté présentaient un score moyen plus élevé à l’indice d’étendue du pemphigus (Pemphigus Disease Area Index, PDAI) à l’inclusion, par rapport aux patients n’ayant pas rechuté :
- 54,41, contre 28,5 (P = 0,03).
- À 3 mois, les patients ayant rechuté étaient plus susceptibles d’avoir un taux d’anticorps anti-DSG1 supérieur à 20 UI/ml et/ou d’anticorps anti-DSG3 supérieur à 130 UI/ml, par rapport aux patients n’ayant pas rechuté :
- 64 %, contre 19 % (P = 0,01).
- Concernant la survenue d’une rechute après le cycle initial de rituximab, avec un score PDAI à l’inclusion supérieur ou égal à 45 et/ou des taux persistants d’anticorps anti-DSG1 supérieurs ou égaux à 20 UI/ml et/ou d’anticorps anti-DSG3 supérieurs ou égaux à 130 UI/ml :
- Sensibilité : 91 % (IC à 95 % : 59–100 %).
- Spécificité : 60 % (IC à 95 % : 39–79 %).
- Valeur prédictive positive : 50 % (IC à 95 % : 27–73 %).
- Valeur prédictive négative : 94 % (IC à 95 % : 73–100 %).
Protocole de l’étude
- 47 patients atteints d’un pemphigus qui ont reçu du rituximab en tant que traitement de première intention ont été inclus.
- Financement : Roche ; Société Française de Dermatologie.
Limites
- Analyse post-hoc.
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