Risque de pathogènes bactériens entériques chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Pourquoi est-ce important ?

• Ciblez des stratégies d’information sur la santé, de réduction du risque et de prévention pour réduire la transmission des pathogènes entériques chez les HSH. Informez les partenaires des patients positifs aux PBE.

Principaux résultats

• 2 116 échantillons éligibles ; 48 % des patients (n = 1 011/2 116) étaient âgés de 25 à 34 ans ; 96,2 % (n = 2 003/2 082) des patients ont été identifiés comme homosexuels.
• Des PBE ont été détectés chez 207 des 2 116 patients (soit une prévalence globale de 9,8 %) et ont été associés à un nombre croissant de partenaires sexuels, à un statut VIH négatif ou inconnu, et à un diagnostic antérieur d’infection sexuellement transmissible (IST) bactérienne.
• Les symptômes gastro-intestinaux étaient rares.
• 41,3 % des hommes présentant des PBE (dont 51,5 % avaient également des antécédents d’IST bactériennes) et 14,1 % des hommes sans PBE étaient porteurs du gène mphA.

Méthodologie

• Une étude observationnelle a estimé la prévalence des PBE chez des HSH symptomatiques et asymptomatiques ayant consulté un service de santé sexuelle et de lutte contre le VIH à Londres, entre le 20 décembre 2017 et le 6 février 2018.
• Financement : Unité de recherche pour la protection de la santé de l’Institut national de recherche en santé du Royaume-Uni (National Institute for Health Research Health Protection Research Unit) ; autres.

Limites

• Le fait que des facteurs de confusion et des données fassent défaut pourrait affecter les analyses sur les facteurs de risque.
• Les effets de l’utilisation d’antibiotiques dans la population sont sous-estimés.