Revue Cochrane : un traitement biologique apporte un bénéfice dans le cadre de la rhinosinusite chronique sévère

  • Chong LY & al.
  • Cochrane Database Syst Rev

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le dupilumab, un anticorps monoclonal anti-IL4Rα, améliore la qualité de vie liée à la santé (QdV-LS) et réduit la sévérité des symptômes ainsi que la nécessité de recourir à la chirurgie, dans le cadre de la rhinosinusite chronique sévère avec polypes nasaux, selon cette méta-analyse Cochrane.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première méta-analyse à analyser les effets d’agents biologiques pour le traitement de la rhinosinusite chronique, une maladie qui touche environ 11 % de la population du Royaume-Uni.

Protocole de l’étude

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 8 essais contrôlés randomisés (ECR ; N = 986), avec un suivi d’au moins 3 mois.
  • Le critère d’évaluation principal était la QdV-LS, la sévérité de la maladie et les événements indésirables (EI) graves.
  • La QdV-LS a été mesurée par le test d’impact des symptômes sino-nasaux-22 (SinoNasal Outcome Test-22, SNOT-22 ; scores de 0 à 110 points, des scores plus faibles indiquant un impact moindre ; la différence minimale cliniquement importante était de 8,9 points).
  • Financement : Tous les ECR étaient financés par l’industrie pharmaceutique.

Principaux résultats

  • La plupart des participants (n = 784) prenaient part à 3 ECR sur le dupilumab.
  • À 24 semaines, les patients traités par dupilumab avaient des scores SNOT-22 inférieurs de 19,61 points (c.-à-d., de meilleurs scores) que les individus témoins :
    • différence moyenne (DM) : -19,61 (IC à 95 % : -22,54 à -16,69).
  • Les patients traités par dupilumab présentaient une moindre sévérité de leurs symptômes, telle qu’évaluée par une échelle visuelle analogique de 0 à 10 points :
    • DM : -3,00 (IC à 95 % : -3,47 à -2,53).
  • Les patients traités par dupilumab présentaient un risque plus faible d’événements indésirables graves :
    • risque relatif : 0,45 (IC à 95 % : 0,28–0,75).
  • Les chirurgies pour cause de polypes nasaux, effectives ou planifiées, étaient moins nombreuses chez les patients traités par dupilumab :
    • risque relatif  : 0,17 (IC à 95 % : 0,05–0,52).
  • Les résultats étaient moins certains avec le mépolizumab et l’omalizumab.

Limites

  • Faible nombre d’études et de participants.