Régurgitation mitrale : une classification de la sévérité plus précise

  • Univadis
  • Medical News
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

Un système de classification plus précis pour déterminer la sévérité de la régurgitation mitrale secondaire (RMs) sévère a été publié dans la revue Journal of the American College of Cardiology.

La recherche établit la relation entre la quantité de sang refluant et la survie du patient, en instaurant de nouvelles limites pour la classification optimale en vue d’une chirurgie valvulaire.

L’étude autrichienne a inclus 423 patients atteints d’une insuffisance cardiaque sous traitement médical conforme aux recommandations et a évalué la RMs par la surface effective de l’orifice régurgitant (SEOR), le volume de régurgitation (VolReg) et la fraction de régurgitation (FracReg).

Les mesures de la sévérité de la RMs ont été associées de façon constante à la mortalité à cinq ans, avec un rapport de risque de 1,42 pour une augmentation d’un écart-type (1 ET ; IC à 95 % : 1,25–1,63 ; P < 0,001) pour la SEOR, de 1,37 (IC à 95 % : 1,20–1,56 ; P < 0,001) pour le VolReg et de 1,50 (IC à 95 % : 1,30–1,73 ; P < 0,001) pour la FracReg.

L’algorithme qui en a résulté détermine des seuils pour la RMs évaluée quantitativement à l’aide de trois regroupements : (1) risque faible, défini par une SEOR inférieure à 20 mm2 et un VolReg inférieur à 30 ml ; (2) risque intermédiaire, défini par une SEOR de 20–29 mm2 et un VolReg de 30–44 ml ; et (3) risque élevé, défini par une SEOR supérieure ou égale à 30 mm2 et un VolReg supérieur ou égal à 45 ml. Dans le groupe à risque intermédiaire, une FracReg supérieure ou égale à 50 % a indiqué une RMs sévère hémodynamique, permettant une stratification supplémentaire.

Les résultats pourraient favoriser la standardisation et l’amélioration des recommandations européennes et américaines qui sont différentes, ont affirmé les chercheurs.