Reconstruction mammaire : aucun lien n’a été établi entre la chimiothérapie et les complications ou les résultats rapportés par les patientes

  • Hart SE & al.
  • JAMA Surg

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La chimiothérapie n’est pas associée à des complications chirurgicales liées à une reconstruction mammaire post-mastectomie ou à la plupart des résultats rapportés par les patientes (RRP) liés à la chirurgie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs de l’étude estiment que ces résultats peuvent aider « les patientes et les cliniciens à prendre des décisions éclairées concernant la reconstruction mammaire dans le contexte d’une chimiothérapie ».

Méthodologie

  • Une étude de cohorte multicentrique a été menée auprès de 1 881 femmes faisant l’objet d’une reconstruction mammaire post-mastectomie et suivies pendant 2 ans.
  • Les critères d’évaluation principaux évalués de manière prospective étaient les complications chirurgicales (par ex., une nécrose de lambeau cutané, un mauvais positionnement de l’implant, un sérome).
  • Les critères d’évaluation principaux évalués de manière rétrospective étaient les RRP (la satisfaction vis-à-vis des résultats mammaires, et le bien-être physique, psychosocial et sexuel) d’après les réponses au questionnaire BREAST-Q avant la mastectomie et deux ans après.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • 73,0 % des femmes ont fait l’objet d’une reconstruction par implant et 27 % d’une reconstruction autologue.
  • 10,6 % ont fait l’objet d’une chimiothérapie néoadjuvante, 35,5 % d’une chimiothérapie adjuvante, et 53,9 % n’ont reçu aucune chimiothérapie.
  • L’analyse multivariée n’a révélé aucune différence selon le statut de chimiothérapie.
  • Après une correction pour prendre en compte les covariables cliniques, aucune différence n’a été observée entre les groupes de chimiothérapie sur la plupart des sous-échelles du questionnaire BREAST-Q.
  • Les effets indésirables sur le bien-être sexuel avec la chimiothérapie adjuvante constituaient une exception (scores plus faibles à la sous-échelle sexuelle, β : -4,97 ; P = 0,009).

Limites

  • La méthodologie était observationnelle et certains critères d’évaluation étaient rétrospectifs.