Radiothérapie dans le cadre du CBNPC : quelle est la méthode de prévision du volume cible optimale ?

  • Nestle U & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé, une réduction du volume cible de la radiothérapie, d’après une prévision établie à partir d’une tomographie par émission de positrons (TEP) au ¹⁸F-fluorodésoxyglucose (¹⁸F-FDG), était non inférieure à la méthode conventionnelle de prévision du volume cible et a entraîné un risque plus faible de progression locorégionale, sans augmentation de la toxicité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats d’une étude pilote ont révélé que la restriction des volumes cibles avec une TEP au ¹⁸F-FDG pourrait être utilisée en toute sécurité pour permettre de réaliser une radiochimiothérapie à dose progressive dans le cadre du CBNPC localement avancé, mais on ne savait pas quels résultats cette méthode de planification obtiendrait comparativement aux méthodes conventionnelles.

Protocole de l’étude

  • L’essai contrôlé randomisé et multicentrique PET-Plan a été mené en ouvert.
  • 205 patients atteints d’un CBNPC localement avancé non traité ont reçu une dose cible conventionnelle (n = 99) ou une TEP au ¹⁸F-FDG (n = 106).
  • Financement : Ligue allemande de lutte contre le cancer.

Principaux résultats

  • Le groupe TEP au ¹⁸F-FDG était significativement plus susceptible de recevoir plus de 65 Gy (P = 0,0070).
  • En ce qui concerne le risque de progression locorégionale à 1 an, celui observé avec la TEP au ¹⁸F-FDG était plus faible que celui observé avec la dose cible conventionnelle, et non inférieur :
    • 17 % contre 30 % (rapport de risque [RR] : 0,64 ; IC à 95 % : 0,37–1,10).
  • Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes au niveau du risque de récidive hors-champ, de progression dans le champ et de métastases à distance.
  • La survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP) étaient similaires entre les groupes.
  • L’œsophagite et la dysphagie étaient les événements indésirables liés au traitement de grade supérieur ou égal à 3 les plus fréquents, avec des taux similaires dans les groupes.

Limites

  • Essai de non-infériorité avec un échantillon de taille relativement petite.