Prise en charge de la douleur dans le cadre de la chirurgie mammaire : les recommandations de la Société américaine des chirurgiens mammaires

  • Brenin DR & al.
  • Ann Surg Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La douleur due à la chirurgie mammaire peut être efficacement prise en charge au cours des phases préopératoire, périopératoire et postopératoire, d’après un panel d’experts convoqué par la Société américaine des chirurgiens mammaires (The American Society of Breast Surgeons).
  • La prescription d’antidouleurs par voie orale ou intraveineuse peut permettre d’éviter de recourir aux opioïdes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Environ 10 % des patientes ayant fait l’objet d’une chirurgie mammaire continuent de faire exécuter des ordonnances d’opioïdes jusqu’à 1 an après l’intervention chirurgicale.
  • 80 % des patientes qui se voient prescrire des opioïdes après l’intervention n’en ont pas besoin.
  • Les « bonnes pratiques » en matière de contrôle de la douleur pendant et après la chirurgie mammaire n’ont pas été définies.

Méthodologie

  • Un processus de développement consensuel a été mené par un panel d’experts après une revue de la littérature.
  • La chirurgie mammaire inclut la tumorectomie et/ou la biopsie des ganglions lymphatiques sentinelles, ainsi que la mastectomie avec ou sans reconstruction.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Recommandations principales

  • La prise en charge de la douleur doit commencer avant l’intervention, en fixant les attentes des patientes en ce qui concerne la douleur postopératoire.
  • Au cours de la phase préopératoire, l’un des médicaments oraux suivants doit être administré immédiatement avant la procédure : du paracétamol, de la gabapentine/prégabaline, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)/inhibiteurs de la cyclooxygénase 2 oraux ou un traitement prophylactique des nausées et des vomissements.
  • Phase périopératoire : utiliser des anesthésiques locaux et/ou des blocs analgésiques pour inclure de la dexaméthasone, du paracétamol, du kétorolac et/ou de l’ondansétron.
  • Phase postopératoire (qui comprend les médicaments prescrits lors de la sortie de l’hôpital) : utiliser du paracétamol, de l’ibuprofène, de la gabapentine et du kétorolac seuls ou en association.
  • L’utilisation de narcotiques doit être limitée au cours de toutes les phases du traitement.
  • Si l’utilisation de narcotiques est nécessaire, il convient d’indiquer le nombre de comprimés précédemment convenu avec la patiente.