Prescrire de l’activité physique aux patients atteints d’un diabète et d’une maladie cardiovasculaire

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L’Association européenne de cardiologie préventive (European Association of Preventive Cardiology) a publié un nouvel article d’énoncé de position sur l’entraînement physique pour les patients atteints d’un diabète sucré de type 2 (DST2) et d’une maladie cardiovasculaire (MCV). 

L’article fournit des recommandations pratiques sur l’évaluation des patients avant de commencer un programme d’activité physique et les objectifs de traitement. Il apporte également des orientations pour la conception de programmes d’entraînement physique individualisés et pour les risques spécifiques au DST2 et à la comorbidité cardiaque.  

L’article souligne l’importance d’individualiser les programmes et objectifs d’entraînement physique après avoir réalisé une évaluation initiale minutieuse.

Il est recommandé que les patients atteints d’un DST2 et d’une MCV soient « contrôlés attentivement et surveillés régulièrement », en particulier concernant la neuropathie cardiaque du système nerveux autonome et l’hypoglycémie. « Les patients à risque ou manquant sévèrement d’entraînement doivent commencer un entraînement physique de faible intensité, chaque palier de progression devant être surveillé attentivement, en visant à intégrer une activité physique régulière à la routine quotidienne », mentionne l’article. 

Il y est en outre recommandé qu’avant d’adopter un programme structuré d’activité physique d’intensité modérée à élevée, les patients doivent être évalués quant à l’ischémie myocardique silencieuse. 

Un entraînement à volume élevé d’intensité modérée est recommandé pour améliorer la composition corporelle et les facteurs de risque cardiovasculaire. L’article mentionne que l’entraînement par intervalle à haute intensité pourrait constituer une alternative dans certains cas. L’entraînement de résistance à volume élevé a des effets bénéfiques combiné à un entraînement d’exercices aérobie, est-il ajouté.