Prédire les résultats des IPCI dans le cadre du CBNPC : les antécédents de tabagisme montrent la voie

  • Wang X & al.
  • J Natl Cancer Inst

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients ayant de longs antécédents de tabagisme et un nombre élevé de paquets-années obtiennent des résultats significativement meilleurs, comparativement aux personnes n’ayant jamais fumé, après un traitement par inhibiteur de point de contrôle immunitaire (IPCI) en monothérapie dans le cadre d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des antécédents de tabagisme détaillés pourraient aider les cliniciens à déterminer quels patients sont susceptibles de retirer le plus grand bénéfice d’une monothérapie par IPCI.
  • Les antécédents pourraient être particulièrement importants lorsque la charge mutationnelle tumorale, un autre indicateur des résultats cliniques après un traitement par IPCI, n’est pas facilement disponible.

Méthodologie

  • 644 patients ayant reçu une monothérapie par IPCI dans le cadre d’un CBNPC avancé ont été inclus.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • Les anciens fumeurs et les fumeurs actuels étaient significativement plus susceptibles que les patients n’ayant jamais fumé de rapporter un meilleur taux de réponse objective :
    • Anciens fumeurs, par rapport aux patients n’ayant jamais fumé : 23,5 %, contre 11,4 % (P = 0,009).
    • Fumeurs actuels, par rapport aux patients n’ayant jamais fumé : 28,0 %, contre 11,4 % (P = 0,002).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux de réponse objective (TRO) entre les anciens fumeurs et les fumeurs actuels.
  • Le statut tabagique était associé de manière significative (rapports de cotes corrigés [RCc]) à une augmentation du TRO :
    • Anciens fumeurs, par rapport aux patients n’ayant jamais fumé : 2,07 (P = 0,04).
    • Fumeurs actuels, par rapport aux patients n’ayant jamais fumé : 3,04 (P = 0,003).
    • Fumeurs actuels, par rapport aux anciens fumeurs : 1,34 (P = 0,20).
  • La survie sans progression (SSP) était significativement plus courte chez les personnes n’ayant jamais fumé que chez les anciens fumeurs (2,07 mois, contre 3,65 mois ; rapport de risque [RR] : 0,74 ; P = 0,01) et chez les fumeurs actuels (2,07 mois, contre 3,68 mois ; RR : 0,60 ; P < 0,001).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie globale (SG) entre les groupes.
  • Le doublement des paquets-années de tabagisme était associé à une amélioration significative des résultats cliniques :
    • TRO : RCc de 1,21 (P < 0,001).
    • SSP : RRc de 0,92 (P < 0,001).
    • SG : RRc de 0,94 (P = 0,01).

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.