Près de 2 ans après le début de la pandémie, familles tourmentées et enfants maltraités
- Jenny Blair
- Résumé d’article
Plus de la moitié des parents ont signalé des sévices verbaux, et 1 sur 20 a signalé des sévices sexuels dans la famille.
À retenir
- Les adultes ayant des enfants ont signalé une aggravation du stress, alors que la deuxième année de pandémie débutait.
- Les auteurs demandent des programmes de prévention urgents axés sur la famille pour réduire ces fardeaux et aider à protéger les enfants contre les mauvais traitements.
Pourquoi est-ce important ?
- Le stress parental et les maltraitances infantiles (MI) ont augmenté au début de la pandémie.
- Une étude antérieure révèle que le stress et l’épuisement liés à la pandémie chez les parents dépassaient ceux des adultes sans enfants.
- Cette étude examine ces facteurs après de nombreux mois de pandémie.
Méthodologie
- Enquête transversale menée auprès de parents en Allemagne en décembre 2021 (n = 1 087).
- Critères d’évaluation :
- Stress lié à la pandémie, stress parental et problèmes de santé physique et mentale subjectifs chez les parents.
- Comparaison avec le mois d’août 2020.
- MI récentes.
- Financement : Alliance universitaire de Berlin.
Principaux résultats
- En décembre 2021 par rapport à août 2020 :
- Les scores de stress lié à la pandémie et de stress général ont considérablement augmenté.
- Les parents ont auto-évalué leur santé physique comme étant moins bonne.
- Les fardeaux liés à l’accès aux soins de santé, à l’accès au bien-être des enfants et aux problèmes de santé ont augmenté.
- Les résultats étaient pires chez les jeunes parents, ceux dont les enfants étaient plus jeunes ou qui avaient plus d’enfants, chez les mères et les parents de familles dont l’un des membres avait contracté la maladie à coronavirus 2019 (coronavirus disease, COVID-19).
- Prévalence des sous-types de MI :
- Abus émotionnel verbal : 56 %.
- Témoin de violence domestique : 41 %.
- Négligence émotionnelle : 40 %.
- Défaut de surveillance : 20,3 %.
- Sévices corporels : 10,6 %.
- Sévices sexuels : 5,4 %.
- Les facteurs de risque parentaux de MI étaient l’abus d’alcool et une expérience récente de violence.
Limites
- Les familles pauvres étaient sous-représentées dans l’échantillon.
- Seules des personnes germanophones ont été interrogées.
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