Pourquoi les patients BPCO sont-ils plus à risque de comorbidités psychiatriques et cognitives ?

  • Pelgrim CE & al.
  • Eur J Pharmacol

  • Agnès Lara
  • Résumé d’article
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À retenir

Dans un récent article, nous faisions état des comorbidités psychiatriques et cognitives fréquemment associées à la BPCO et de leur prise en charge. La même revue de Pelgrim et collaborateurs parue dans European Journal of Pharmacology passe en revue les facteurs de risque associés à ces troubles : inflammation systémique, hypoxie, stress oxydatif, tabagisme, usage de corticoïdes et altération du microbiote intestinal. De multiples facteurs interagissent selon des mécanismes complexes et favorisent la survenue de dépression, de troubles anxieux et même de troubles cognitifs.

Le rôle évident de l’inflammation systémique

Au cours des ces dernières années, le lien entre inflammation systémique d’une part et dépression, anxiété et troubles cognitifs d’autre part, est apparu de façon de plus en plus évidente. Dans le syndrome métabolique, comme dans la maladie d’Alzheimer, les marqueurs de l’inflammation systémique sont corrélés à la présence de troubles cognitifs. Les marqueurs de l’inflammation sont également présents à des niveaux plus importants chez les patients atteints de BPCO (CRP, fibrinogène, IL-6, TNF-