Pneumothorax spontané : l’attente vigilante et l’intervention obtiennent des résultats similaires

  • Brown SGA & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un essai contrôlé randomisé (ECR) révèle des données probantes modestes, selon lesquelles la prise en charge conservatrice est non inférieure au traitement interventionnel pour le pneumothorax primitif spontané modéré à important non compliqué.
  • La prise en charge conservatrice a conduit à un nombre moins important d’événements indésirables (EI) graves et de récidives.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent que la prise en charge conservatrice pourrait être préférable.

Protocole de l’étude

  • Un essai de non-infériorité a été mené auprès de 316 patients, affectés de manière aléatoire à une prise en charge conservatrice (observation pendant au moins 4 heures avant la réalisation d’une nouvelle radiographie thoracique) ou à un traitement interventionnel (pose d’un drain thoracique, puis retrait ultérieur du drain).
  • Critère d’évaluation principal : la réexpansion pulmonaire sous huit semaines.
  • Financement : Fondation de médecine d’urgence (Emergency Medicine Foundation) ; autres.

Principaux résultats

  • La prise en charge conservatrice était non inférieure au traitement interventionnel concernant la réexpansion pulmonaire sous 8 semaines : 94,4 %, contre 98,5 %.
    • Différence de risque (DR) : -4,1 points de pourcentage (IC à 95 % : -8,6 à 0,5). La limite inférieure de l’IC à 95 % se situait dans la marge de non-infériorité prédéfinie de -9 points de pourcentage.
  • Dans une analyse de sensibilité, une réexpansion pulmonaire sous 8 semaines est survenue chez 82,5 % des patients, contre 93,5 % des patients après l’imputation de toutes les données manquantes après 56 jours en tant qu’échec de traitement.
    • DR : -11,0 points de pourcentage (IC à 95 % : -18,4 à -3,5), en dehors de la marge de non-infériorité prédéfinie.
  • La prise en charge conservatrice a conduit à un nombre moins important d’EI graves (6, contre 19 avec l’intervention) et à une proportion moins élevée de récidives du pneumothorax (8,8 %, contre 16,8 %).

Limites

  • Essai mené en ouvert.