Une femme sur 13 ayant consommé de l’alcool au cours de la grossesse donnera naissance à un enfant atteint d’un trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF), selon les données publiées dans la revue JAMA Pediatrics cette semaine. La méta-analyse a découvert que huit nourrissons sur 1 000 naissent avec un TSAF, ce qui équivaut à plus de 1 700 enfants atteints de la maladie qui naissent chaque jour dans le monde.
Les taux se sont révélés considérablement plus élevés dans certains pays et chez certains groupes de patients. Les cinq pays à la prévalence la plus élevée sont l’Afrique du Sud, la Croatie, l’Irlande, l’Italie et la Biélorussie. La prévalence s’est avérée être 23,7 fois plus élevée au sein des populations ayant un statut socio-économique faible et 18,5 fois plus élevée chez celles recevant des soins psychiatriques, par rapport à la population générale. Les résultats montrent cependant que le TSAF touche l’ensemble de la société, quel que soit le statut socio-économique, le niveau d’études ou l’origine ethnique.
Selon les auteurs de l’étude, du fait de la faible sensibilisation et du faible accès aux services diagnostiques, très peu de ces enfants recevront un diagnostic adéquat, ce qui réduit la probabilité que des soins adéquats seront administrés et que l’exposition sera évitée lors de futures grossesses. La plupart des enfants atteints d’un TSAF nécessiteront des soins à vie qui concernent pratiquement toutes les spécialités en médecine, ont indiqué les auteurs. Ces derniers souhaitent que l’exposition prénatale à l’alcool soit érigée en tant que priorité en matière de santé publique.
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