Peu de femmes font l’objet d’un dépistage du diabète de type 2 après un diabète sucré gestationnel
- Vounzoulaki E & al.
- Prim Care Diabetes
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Moins d’un quart des femmes atteintes d’un diabète sucré gestationnel (DSG) pendant la grossesse font l’objet du dépistage de suivi recommandé pour le diabète de type 2 (DT2).
Pourquoi est-ce important ?
- Les femmes atteintes d’un DSG présentent un risque 10 fois plus élevé de DT2 ultérieur.
- L’Institut national du Royaume-Uni pour l’excellence en matière de soins de santé (UK National Institute for Healthcare Excellence) recommande un dépistage du glucose dans les 6 à 13 semaines de la période du postpartum, puis tous les ans.
Méthodologie
- L’étude a porté sur environ 10 868 femmes atteintes d’un DSG provenant de bases de données nationales relatives aux hôpitaux et aux soins en médecine générale au Royaume-Uni (2000–2018).
- Financement : Institut national britannique pour la recherche en matière de santé (National Institute for Health Research).
Principaux résultats
- Durant un suivi moyen de 5,38 ans, 3,79 dépistages/personne ont été réalisés.
- Le délai moyen avant le premier dépistage était de 1,22 an.
- Seules 28,39 % des femmes ont reçu leur premier dépistage durant la période du postpartum sous 3 mois, et seules 23,87 % des femmes ont été testées en moyenne 1 fois par an.
- Un dépistage annuel a été effectué chez 34,11 % des femmes d’origine ethnique sud-asiatique, 24,17 % des femmes d’origine ethnique blanche, 22,86 % des femmes d’origine ethnique mixte et 25,55 % des femmes ayant une autre origine ethnique (P < 0,001).
- Augmentation de la probabilité de dépistage dans l’année suivant l’accouchement :
- pour les femmes d’origine ethnique sud-asiatique, par rapport aux femmes d’autres origines ethniques (rapport de cotes corrigé [RCc] : 1,13 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,96–1,32) ;
- pour les personnes âgées de 41 ans ou plus, par rapport aux personnes âgées de 20 ans ou moins (1,85 ; 1,35–2,52) ;
- en présence d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK ; 1,25 ; 1,10–1,42) ;
- avec un traitement par metformine (2,01 ; 1,80–2,24) ;
- avec un traitement par insuline (1,98 ; 1,79–2,20).
- Dans les cinq ans :
- pour les femmes d’origine ethnique sud-asiatique (RCc : 1,89 ; IC à 95 % : 1,20–2,98) ;
- pour les personnes âgées de 41 ans ou plus, par rapport aux personnes âgées de 20 ans ou moins (2,57 ; 1,51–4,37) ;
- en présence d’un SOPK (1,16 ; 0,88–1,54) ;
- avec un traitement par metformine (2,05 ; 1,46–2,87) ;
- avec un traitement par insuline (2,06 ; 1,61–2,64).
Limites
- Les dates d’accouchement n’étaient disponibles que pour moins de 50 % des femmes. D’autres données sont manquantes.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé