Opioïdes dans le cadre de la douleur chronique non cancéreuse : les lignes directrices de la Fédération européenne de la douleur, partie 2
- Krcevski-Škvarc N & al.
- Eur J Pain
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La seconde partie des nouvelles recommandations européennes de pratique clinique pour l’utilisation d’opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur chronique non cancéreuse aborde l’utilisation d’opioïdes dans des populations particulières, comme les enfants et les femmes enceintes ; dans des situations cliniques spécifiques, comme l’insuffisance hépatique et rénale ; et dans le cadre de la prise en charge des effets indésirables.
- Un résumé de la première partie des lignes directrices est disponible ici.
Pourquoi est-ce important ?
- Les lignes directrices ont été élaborées par un groupe de travail de la Fédération européenne de la douleur (European Pain Federation) composé de 17 cliniciens issus de 9 pays européens.
Recommandations principales
- Les systèmes transdermiques d’administration d’opioïdes doivent généralement être évités, sauf chez les patients atteints de troubles gastro-intestinaux lorsque l’absorption de formulations orales est considérée comme problématique.
- Les opioïdes par voie buccale ou nasale à action ultra-courte ne doivent pas être utilisés comme médicaments de secours.
- Les opioïdes chez les enfants et les adolescents doivent uniquement être envisagés dans des cas exceptionnels et dans des centres de traitement de la douleur spécialisés.
- L’arrêt d’un traitement par opioïdes pendant la grossesse nécessite une attention particulière pour éviter les symptômes de sevrage, lesquels augmentent le risque de travail prématuré et de fausse couche ou d’accouchement prématuré.
- Un accès supervisé aux opioïdes peut être fourni aux personnes sans domicile fixe ou se trouvant dans des établissements surveillés, notamment les prisons.
- Utilisation d’opioïdes chez des populations de patients particulières :
- Insuffisance rénale avancée : la buprénorphine, le fentanyl ou l’hydromorphone sont les traitements par opioïdes privilégiés.
- Cirrhose du foie : un traitement par opioïdes peut être utilisé, mais une réduction de la dose et une observation attentive sont nécessaires.
- Syndrome de l’intestin court : des liquides, des capsules et des comprimés non enrobés ou des applications transdermiques sont préférables.
- Les lignes directrices abordent également la prise en charge des effets indésirables, notamment la constipation, les nausées/vomissements et les manifestations psychiatriques, ainsi que la tolérance.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé