Opioïdes dans le cadre de la douleur chronique non cancéreuse : la Fédération européenne de la douleur publie des lignes directrices
- Häuser W & al.
- Eur J Pain
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La Fédération européenne de la douleur (European Pain Federation) a publié des recommandations européennes de pratique clinique pour l’utilisation d’opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur chronique non cancéreuse (DCNC).
- La première partie des lignes directrices porte sur l’utilisation, la gestion et l’arrêt appropriés des opioïdes.
Pourquoi est-ce important ?
- Les directives ont été élaborées par un groupe de travail de la Fédération européenne de la douleur composé de 17 cliniciens issus de 9 pays européens.
- L’objectif est de prévenir une épidémie d’opioïdes sur ordonnance en Europe.
Recommandations principales
- Les opioïdes ne doivent être utilisés que pour certains syndromes de DCNC si les traitements non pharmacologiques et sans opioïdes recommandés par les lignes directrices ne permettent pas d’obtenir un soulagement de la douleur dans le cadre d’une approche thérapeutique globale, multimodale et multidisciplinaire.
- Les syndromes de douleur chronique primaire ne doivent pas être traités par des opioïdes.
- Avant l’instauration d’un traitement par opioïdes, les cliniciens doivent effectuer un examen approfondi de la santé mentale et établir des objectifs individuels et thérapeutiques spécifiques.
- Il est recommandé d’utiliser la dose d’opioïdes la plus faible possible et de l’augmenter progressivement si nécessaire.
- Le suivi du patient doit avoir lieu au moins une fois tous les trois mois.
- L’arrêt du traitement par opioïdes doit être progressif et envisagé :
- si les objectifs individuels et thérapeutiques ne sont pas atteints pendant la période de titration (maximum de 12 semaines) ;
- en présence d’événements indésirables intolérables ;
- si le soulagement de la douleur est obtenu par un autre traitement pharmacologique ou non pharmacologique ;
- si un patient se livre à une utilisation non médicale d’opioïdes ou refuse un test urinaire après une suspicion de mésusage.
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