Obésité saine : il est temps de mettre fin au mythe
- Univadis
- Medical News
Un nouvel article a appelé à mettre fin au terme d’« obésité saine », son auteur suggérant toutefois qu’il existe un argument selon lequel le concept a une justification d’un point de vue clinique.
Écrivant dans la revue Annals of Human Biology, le Dr William Johnson suggère que le concept permet de stratifier facilement des populations croissantes d’adultes obèses afin de déterminer les individus qui nécessitent un traitement de toute urgence et ceux pour qui ce n’est pas le cas. « Les risques de maladie et de décès sont nettement plus faibles chez les personnes obèses en bonne santé que chez les personnes obèses en mauvaise santé, le fait de cibler des interventions pharmacologiques et des interventions sur le mode de vie sur ce dernier groupe de patients semblerait être un choix prudent au vu des pressions auxquelles sont soumis les services de santé nationaux », a-t-il indiqué.
Il fait néanmoins valoir que même si l’idée selon laquelle il est possible d’être obèse sans pourtant présenter de complications cardiométaboliques est attirante pour les personnes dont l’IMC est supérieur à 30 kg/m2, le terme est « grossier et problématique, et il vaudrait mieux l’enterrer ».
« Il est indéniable que l’obésité est mauvaise pour la santé, mais il existe des différences nettes entre les personnes en ce qui concerne le degré de nocivité de l’obésité », écrit M. Johnson. Selon lui, au lieu d’examiner l’existence même du concept d’obésité saine, la recherche devrait porter sur les causes et les conséquences de l’hétérogénéité de l’état de santé parmi les personnes ayant le même IMC.
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