Nouvelles orientations sur le contrôle des maladies en milieu carcéral

Le rapport reconnaît que la hausse de la prévalence des maladies dans cette population est une préoccupation importante de santé publique, mais précise que l’incarcération pourrait représenter « une occasion unique de mettre des services de soins de santé adéquats à la disposition de personnes et de groupes cibles qui sont en général difficilement accessibles dans le cadre de vie normal. »

Les orientations portent sur les maladies transmissibles à forte charge en milieu carcéral et fournissent des avis scientifiques basés sur des données probantes au sujet des options pour la recherche active de cas. Le rapport recommande de proposer un test de dépistage du virus de l’hépatite B (VHB), du virus de l’hépatite C (VHC) et du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pour toutes les personnes se trouvant en prison. Il est également recommandé de proposer un test systématique de dépistage de la tuberculose (TB) à l’initiative du prestataire de soins lors de l’admission en prison. Un test de dépistage visant à déceler une infection à la tuberculose latente (ITBL) à l’initiative du prestataire de soins pourrait également être envisagé, au moins pour les individus qui courent un risque élevé de progression de la maladie. Pour les maladies sexuellement transmissibles (MST), un test de dépistage effectué de manière systématique, ou effectué en fonction du risque ou de l’âge, pourrait être envisagé.