Nécessité d’un dépistage plus agressif de la dépression chez les patients atteints d’une MCV

Les chercheurs ont examiné les données relatives à 16 136 patients atteints d’une MCVAS qui n’avaient pas reçu de diagnostic de dépression. Ils ont découvert que les personnes atteintes d’une MCVAS qui n’avaient pas reçu de diagnostic de dépression, mais qui couraient un risque élevé pour cette affection, avaient une plus forte probabilité d’hospitalisations. De plus, les personnes à risque élevé de dépression avaient davantage tendance à percevoir leur état de santé comme étant mauvais, à obtenir de mauvais scores pour ce qui est de la communication patient-praticien, à avoir un niveau de satisfaction faible en tant que patient et à avoir des mesures significativement moins bonnes pour la qualité de vie liée aux soins que celles présentant un faible risque de dépression.

Les auteurs ont déclaré que pour améliorer les résultats en matière de santé et accroître l’efficacité des soins, « une plus grande agressivité est nécessaire dans le dépistage du risque de dépression, afin d’améliorer la reconnaissance de la maladie, et dans les interventions au sein de cette population vulnérable ».

Les résultats ont été présentés ce weekend à l’occasion des Sessions scientifiques 2018 de l’Association américaine du cœur (American Heart Association) intitulées « Recherches sur la qualité des soins et les résultats ».