Myélome multiple : le profilage moléculaire peut permettre d’identifier les patients à risque extrêmement élevé

  • Shah V & al.
  • Leukemia

  • Univadis
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À retenir

  • Les patients atteints d’un myélome multiple (MM) nouvellement diagnostiqué qui présentent un profil génétique à risque élevé et de multiples anomalies chromosomiques obtiennent des résultats de survie défavorables et sont peu susceptibles de répondre aux traitements d’entretien couramment utilisés.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les anomalies chromosomiques, y compris les aberrations, les translocations, les gains et les délétions, étaient associées à des résultats indésirables chez les patients atteints d’un MM.

Protocole de l’étude

  • Une analyse a été réalisée à partir des données de l’essai Myeloma XI : 329 patients atteints d’un MM nouvellement diagnostiqué ayant reçu un traitement intensif avaient été évalués pour détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques et déterminer le statut de risque du profil d’expression génétique. 
  • Financement : Association britannique sur le myélome (Myeloma UK) ; Centre de recherche biomédicale de l’Institut national britannique pour la recherche en matière de santé à l’hôpital Royal Marsden NHS Foundation Trust (National Institute for Health Research Biomedical Research Centre at the Royal Marsden NHS Foundation Trust) ; Institut de recherche sur le cancer (Institute of Cancer Research) ; Centre de recherche sur le cancer du Royaume-Uni (Cancer Research UK) ; et bourse de recherche Jacquelin Forbes-Nixon (Jacquelin Forbes-Nixon Fellowship).

Principaux résultats

  • 24,6 % des patients présentaient une signature tumorale SKY92 à risque élevé.
  • Les patients présentant une signature SKY92, comparativement à ceux sans marqueur de risque, ont obtenu :
    • une survie sans progression (SSP) plus courte : rapport de risque (RR) de 2,14 (P < 0,00001) ;
    • une survie globale (SG) plus courte : RR de 2,72 (P < 0,00001).
    • Aucun bénéfice significatif n’était associé à la monothérapie d’entretien par lénalidomide.
  • La signature SKY92 ou « double hit », comparativement à l’absence de marqueur de risque, était associée à :
    • une SSP plus courte : RR de 2,34 (P < 0,0001) ;
    • une SG plus courte : RR de 3,80 (P < 0,0001).
  • La signature SKY92 et « double hit », comparativement à l’absence de marqueur de risque, était associée à :
    • une SSP nettement plus courte : RR de 4,50 (P < 0,0001) ;
    • une SG nettement plus courte : RR de 10,98 (P < 0,0001).

Limites

  • L’analyse était limitée aux patients plus jeunes et en meilleure santé, éligibles à la greffe.