Myélome multiple en rechute : des facteurs de risque de toxicité cardiaque sous carfilzomib sont identifiés

  • Cornell RF & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Plus de 50 % des patients atteints d’un myélome multiple en rechute ont présenté des événements indésirables cardiovasculaires (EICV) pendant le traitement par carfilzomib.
  • Le taux de peptides natriurétiques au milieu du premier cycle était un facteur hautement prédictif de la survenue d’EICV sous carfilzomib.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le carfilzomib est un choix de traitement efficace dans ce contexte ; aucun protocole validé n’existe pour identifier les patients présentant un risque plus élevé d’EICV.

Protocole de l’étude

  • L’étude PROTECT a été menée afin d’évaluer l’incidence des EICV et les facteurs de risque associés chez 95 patients atteints d’un myélome multiple en rechute qui recevaient un traitement à base de carfilzomib (n = 65) ou de bortézomib (n = 30).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 50,7 % des patients recevant du carfilzomib ont présenté des EICV, contre 16,7 % des patients recevant du bortézomib (P = 0,005).
  • 86 % des EICV sont survenus au cours des 3 premiers mois de traitement.
  • Les patients avec une élévation initiale du taux de peptide natriurétique cérébral (Brain Natriuretic Peptide, BNP ; taux supérieur à 100 pg/ml) ou du fragment N-terminal du peptide natriurétique cérébral (NTproBNP ; taux supérieur à 125 pg/ml) avant le traitement à base de carfilzomib ont présenté une incidence significativement plus élevée d’EICV (rapport de cotes [RC] : 10,8 ; IC à 95 % : 3,1–37,9 ; P < 0,001).
  • Les patients recevant un traitement à base de carfilzomib, qui, comparativement à l’inclusion, présentaient une élévation du taux de peptide natriurétique au cours des 3 premières semaines de chimiothérapie, avaient un risque significativement plus élevé d’EICV clinique (RC : 36,0 ; IC à 95 % : 4,4–296 ; P < 0,001).

Limites

  • Pas de standardisation des schémas thérapeutiques.