MIS-C post-COVID-19 : l’état de la plupart des enfants revient à la normale au bout de 1 an

  • Davies P & al.
  • JAMA Pediatr

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La majorité des 68 enfants ayant survécu, qui avaient été admis dans des unités de soins intensifs (USI) pédiatriques au Royaume-Uni pour cause de syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (Multisystem Inflammatory Syndrome in Children, MIS-C) post-maladie à coronavirus 2019 (post-COVID-19), sont dans un état normal après 1 an.
  • Sur 68 enfants, 6 (soit 9 %) présentent des anomalies persistantes aux échocardiogrammes (anévrismes ou changements anévrismaux), mais sont normaux sur le plan fonctionnel.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit du premier ensemble de données à l’échelle nationale sur les résultats à un an.

Méthodologie

  • Une cohorte nationale de 68 enfants ayant survécu à un MIS-C a été analysée.
  • Les résultats proviennent des réadmissions en soins intensifs et du suivi en ambulatoire dans des cliniques jusqu’en avril 2021.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Les 68 patients ont tous obtenu des résultats normaux pour les lymphocytes, les neutrophiles, les plaquettes, la créatinine, la ferritine et l’alanine transaminase plus de 50 jours après l’admission.
  • 14/19 patients ayant présenté des anévrismes au moment de l’admission ont obtenu une résolution ; 5/19 n’avaient toujours pas obtenu une résolution à 1 an.
  • Ces 5 enfants ainsi que 1 autre enfant, qui présentaient des changements anévrismaux, ont obtenu des échocardiogrammes anormaux entre les jours 86 et 336 après l’admission.
    • Ces six patients présentaient des taux médians de protéine C-réactive plus faibles, par rapport aux patients sans changements anévrismaux, une numération de lymphocytes plus élevée, une numération plaquettaire plus élevée et des taux médians de troponine plus faibles.
    • Les 6 patients ont tous reçu des immunoglobulines (Ig) intraveineuses, contre 46 des 62 autres enfants ; 5 des 6 enfants ont reçu des stéroïdes, contre 46 des 62 autres enfants ; et 1 enfant sur 6 a reçu un agent biologique, contre 13 des 62 autres enfants.
    • Cinq enfants sur six étaient des garçons d’origine ethnique afro-caribéenne et un enfant était une fille d’origine ethnique blanche. L’âge médian des six enfants était de 8,75 ans.

Limites

  • Faible nombre de patients ; inconsistances dans le suivi.