Métastases hépatiques liées au cancer colorectal : une revue systématique compare les traitements ablatifs locaux et la résection

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une revue systématique suggère que la chirurgie permet d’obtenir les meilleurs résultats en termes de survie globale (SG) dans le cas de métastases hépatiques liées au cancer colorectal, tandis que l’ablation par radiofréquence (ARF) et l’ablation par micro-ondes (AMO) pourraient être supérieures à la cryoablation (CA).

Pourquoi est-ce important ?

  • Aucune comparaison directe n’a été réalisée entre les différents traitements ablatifs locaux (TAL) dans le cadre du traitement des métastases hépatiques liées au cancer colorectal.

Protocole de l’étude

  • Une revue systématique de 20 études (n = 860) a été réalisée. Une méta-analyse de neuf études comparant les TAL à la résection chirurgicale a été réalisée.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Comparaisons entre les différents TAL :
    • événements indésirables : 8 % avec l’ARF, contre 7 % avec l’AMO ;
    • survie sans maladie (SSM) médiane à 3 ans : 24 % (intervalle : 15–58 %) avec l’ARF, contre 60 % (intervalle : 50–70 %) avec l’AMO ;
    • SSM médiane à 5 ans : 18 % (intervalle : 12–41 %) avec l’ARF, contre 38,5 % (intervalle : 38–39 %) avec l’AMO ;
    • SG médiane à 3 ans : 60 % (intervalle : 38–91 %) avec l’ARF, contre 70 % (intervalle : 14–70 %) avec l’AMO et 34 % (intervalle : 31–37 %) avec la CA ;
    • SG médiane à 5 ans : 43 % (intervalle : 14–56 %) avec l’ARF, contre 55 % (intervalle : 52–58 %) avec l’AMO et 20 % avec la CA.
  • Comparativement aux TAL, la résection chirurgicale était associée à une progression tumorale locale moins fréquente (7 % ; intervalle : 6–17 %) et à une amélioration de la SSM médiane à 1 an (31 % ; intervalle : 13–74 %), à 3 ans (53 % ; intervalle : 36–88 %) et à 5 ans (88 % ; intervalle : 60–100 %), ainsi qu’à une amélioration de la SG à 1 an (94 % ; intervalle : 69–100 %), à 3 ans (63,5 % ; intervalle : 23–81 %) et à 5 ans (61 % ; intervalle : 25–78 %).

Limites

  • La plupart des études incluses étaient rétrospectives.