Métastases cérébrales : une RTCE épargnant l’hippocampe associée à de la mémantine permet de préserver la fonction cognitive

  • Brown PD & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Chez les patients présentant des métastases cérébrales, une radiothérapie du cerveau entier (RTCE) avec préservation de l’hippocampe (PH) associée à de la mémantine a entraîné une détérioration plus faible de la fonction exécutive, de l’apprentissage et de la mémoire, ainsi que moins de fatigue.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’exposition aux rayonnements de la zone de neurorégénération de l’hippocampe a été associée à une toxicité cognitive.

Protocole de l’étude

  • Dans le cadre d’un essai de phase II, 518 patients présentant une tumeur maligne solide et des métastases cérébrales en dehors d’une marge de 5 mm autour de l’hippocampe ont été affectés de manière aléatoire pour faire l’objet d’une RTCE-PH associée à de la mémantine ou d’une RTCE associée à de la mémantine.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • Le risque d’insuffisance cognitive était significativement plus faible dans le groupe RTCE-PH et mémantine que dans le groupe RTCE et mémantine (rapport de risque [RR] corrigé : 0,74 ; P = 0,02).
  • L’association RTCE-PH et mémantine, comparativement à l’association RTCE et mémantine, a présenté :
    • une détérioration moins importante de la fonction exécutive à 4 mois :
      • 23,3 % contre 40,4 % (P = 0,01) ;
    • une détérioration moins importante à 6 mois dans les domaines de :
      • l’apprentissage : 11,5 % contre 24,7 % (P = 0,049) ; et
      • la mémoire : 16,4 % contre 33,3 % (P = 0,02).
    • une fatigue moins importante (P = 0,04) ;
    • moins de difficultés à se souvenir des choses (P = 0,01) et à parler (P = 0,049).
    • moins d’interférence des symptômes neurologiques dans le cadre des activités quotidiennes (P = 0,008) ;
    • moins de symptômes cognitifs (P = 0,01).

Limites

  • Les participants n’étaient pas en aveugle des traitements.