Mésothéliome pleural malin : l’ajout de ramucirumab à la gemcitabine améliore la SG après une progression de la maladie

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À retenir

  • L’ajout de ramucirumab à une chimiothérapie par gemcitabine a entraîné une amélioration de la survie globale (SG) médiane, du taux de contrôle de la maladie et de la durée de la réponse chez les patients atteints d’un mésothéliome pleural malin (MPM) préalablement traité, avec une toxicité similaire.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il n’existe actuellement aucun traitement autorisé pour les patients atteints d’un MPM qui présentent une progression de la maladie après un traitement de première intention.

Méthodologie

  • L’essai de phase II multicentrique, randomisé et contrôlé par placebo RAMES a été mené en double aveugle.
  • 161 patients atteints d’un MPM et ayant présenté une progression de la maladie pendant ou après un traitement de première intention par pémétrexed et chimiothérapie à base de platine ont reçu une chimiothérapie à base de gemcitabine en association avec un placebo (n = 81) ou du ramucirumab (n = 80).
  • La durée de suivi médiane était de 21,9 mois.
  • Financement : Eli Lilly Italie.

Principaux résultats

  • La SG médiane était significativement plus longue avec le ramucirumab qu’avec le placebo (13,8 mois contre 7,5 mois ; rapport de risque [RR] : 0,71 ; P = 0,028).
  • Le groupe ramucirumab a obtenu un meilleur taux de SG à 6 mois (76,0 % contre 63,9 %) et à 1 an (56,5 % contre 33,9 %).
  • La survie sans progression (SSP) médiane était plus longue avec le ramucirumab (6,4 mois contre 3,3 mois), mais la différence n’était pas statistiquement significative (RR : 0,79 ; P = 0,082).
  • Le ramucirumab a permis d’obtenir un taux plus élevé de contrôle de la maladie (73 % contre 52 %) et une durée de réponse plus longue (8,4 mois contre 5,4 mois).
  • Le taux d’événements indésirables liés au traitement était similaire entre les groupes.

Limites

  • L’échantillon était de petite taille.