Mélanome métastatique : une revue Cochrane compare les traitements systémiques

  • Pasquali S & al.
  • Cochrane Database Syst Rev

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une revue Cochrane d’essais contrôlés randomisés (ECR) conclut que plusieurs traitements systémiques du mélanome métastatique engendrent une meilleure efficacité que la chimiothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette revue se penche sur les nombreuses nouvelles options thérapeutiques pour le mélanome métastatique.

Principaux résultats

  • Par rapport à la chimiothérapie seule, les anticorps anti-PD1 (RR : 0,42 ; IC à 95 % : 0,37–0,48), les inhibiteurs de BRAF (RR : 0,40 ; IC à 95 % : 0,28–0,57) et les agents anti-angiogéniques avec la chimiothérapie (RR : 0,60 ; IC à 95 % : 0,45–0,81) ont été associés à une amélioration de la SG.
  • Par rapport à la chimiothérapie seule, la biochimiothérapie (RR : 0,90 ; IC à 95 % : 0,83–0,99), les anticorps anti-CTLA4 (RR : 0,76 ; IC à 95 % : 0,63–0,92), les anticorps anti-PD1 (RR : 0,49 ; IC à 95 % : 0,39–0,61), les inhibiteurs de BRAF (RR : 0,27 ; IC à 95 % : 0,21–0,34), les inhibiteurs de MEK (RR : 0,5 ; IC à 95 % : 0,42–0,80) et les agents anti-angiogéniques avec la chimiothérapie (RR : 0,69 ; IC à 95 % : 0,52–0,92) ont été associés à une amélioration de la SSP.
  • La polychimiothérapie n’a pas été associée à l’amélioration de la SG (RR : 0,99 ; IC à 95 % : 0,85–1,16) ou de la SSP (RR : 1,07 ; IC à 95 % : 0,91–1,25), par rapport à la chimiothérapie.
  • Une classification basée sur une méta-analyse en réseau a suggéré que les inhibiteurs de BRAF associés aux inhibiteurs de MEK constituent la stratégie la plus efficace en termes de SSP. 

Conception de l’étude

  • 28 561 participants provenant de 122 ECR ont été inclus, 83 ECR ayant fait l’objet d’une méta-analyse visant à classer les traitements selon leur efficacité et leur sécurité d’emploi.
  • Financement : Institut national pour la recherche en matière de santé (National Institute for Health Research).

Limites

  • Un certain degré d’imprécision, une hétérogénéité entre les études et un rapport de moins bonne qualité dans les essais.