Mélanome BRAF+ : l’efficacité d’un traitement de première intention par anti-PD-1 s’avère supérieure à celle des inhibiteurs des MAPK en termes de SG
- Schilling B & al.
- Cancer Immunol Immunother
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les résultats d’une étude rétrospective multicentrique suggèrent qu’un traitement anti-mort programmée 1 (Programmed Death 1, PD-1) de première intention est associé à une SG plus longue, comparativement aux inhibiteurs des MAPK, chez les patients atteints d’un mélanome avancé avec mutation de BRAF.
Pourquoi est-ce important ?
- Cette analyse multicentrique vient pallier un manque dû à l’absence d’essais de comparaison directe.
Principaux résultats
- Les patients faisant l’objet d’une monothérapie anti-PD-1 ont obtenu une SG médiane plus longue, comparativement aux patients traités par inhibiteurs des MAPK (29,1 contre 12,4 mois ; P < 0,001).
- Elle était de 26,6 mois, contre 18,6 mois chez les patients présentant un taux normal de lactate déshydrogénase (LDH ; P < 0,001).
- Elle était de 18,2 mois, contre 9,2 mois chez les patients présentant un taux élevé de LDH (P = 0,019).
- Un taux élevé de LDH (RR : 2,1 ; P = 0,000), le schéma métastatique (RR : 3,0 ; P = 0,000) et la fréquence de l’éosinophilie périphérique (RR : 0,6 ; P = 0,005) étaient associés à la survie.
- Les patients présentant deux à trois marqueurs favorables (taux normal de LDH, absence de métastases viscérales en dehors des poumons, numération des éosinophiles supérieure à 1,5 %) ont obtenu une meilleure SG lorsqu’ils recevaient un traitement anti-PD-1, comparativement à des inhibiteurs des MAPK (P < 0,001), tandis que la SG était similaire chez les patients présentant de zéro à un marqueur favorable (P = 0,08), après une stratification selon le traitement de première intention.
Protocole de l’étude
- 301 patients atteints d’un mélanome avec mutation de BRAF non résécable/métastatique ont été analysés pour déterminer la survie ; 106 d’entre eux ont fait l’objet d’une monothérapie anti-PD-1 (61,9 % par pembrolizumab, 38,1 % par nivolumab) et 195 d’un traitement combiné par inhibiteurs des MAPK (80,5 % par dabrafénib et tramétinib, 19,5 % par vémurafénib et cobimétinib).
- Financement : aucun.
Limites
- Étude rétrospective.
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