Mélanome avancé : l’association nivolumab-ipilimumab démontre un bénéfice de survie durable

  • Wolchok JD & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Comparativement à l’ipilimumab seul, le nivolumab avec ou sans ipilimumab montre une réponse durable chez des patients atteints d’un mélanome avancé.
  • Les événements indésirables liés au système immunitaire de haut grade étaient plus fréquents avec l’association nivolumab et ipilimumab.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs évoquent « une avancée majeure dans le paysage du traitement du mélanome si l’on considère qu’il y a une dizaine d’années, la survie médiane standard n’était que de huit mois ».

Méthodologie

  • L’essai de phase III CheckMate 067 a été mené auprès de patients naïfs de traitement atteints d’un mélanome avancé, affectés de manière aléatoire selon un rapport de 1:1:1 pour recevoir l’association nivolumab et ipilimumab suivie par du nivolumab ; du nivolumab ; ou de l’ipilimumab.
  • Financement : Bristol Myers Squibb ; Institut national américain du cancer (National Cancer Institute, NCI).

Principaux résultats

  • La durée de suivi minimale était de 77 mois.
  • Dans les groupes de l’association, du nivolumab et de l’ipilimumab, respectivement :
    • Survie médiane spécifique au mélanome : non atteinte, 58,7 mois et 21,9 mois.
  • Taux de survie globale (SG) à 6,5 ans :
    • Patients atteints de tumeurs avec mutation de BRAF : 57 %, 43 % et 25 %.
    • Patients atteints de tumeurs avec mutation de BRAF de type sauvage : 46 %, 42 % et 22 %.
  • Chez les patients ayant arrêté le traitement, l’intervalle sans traitement médian était de 27,6, 2,3 et 1,9 mois, respectivement.
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté.
  • Le taux d’événements indésirables liés au système immunitaire de grade 3-4 était plus élevé avec l’association qu’avec le nivolumab ou l’ipilimumab.
    • Les plus fréquents étaient la diarrhée et l’hépatite.

Limites

  • L’essai ne disposait pas de la puissance statistique nécessaire en ce qui concerne l’analyse de l’association nivolumab et ipilimumab, par rapport au nivolumab.