Masses rénales importantes : les néphrectomies partielle et radicale montrent une survie et des taux de complications similaires
- Bradshaw AW & al.
- BJU Int
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients présentant une masse rénale T2a clinique, la néphrectomie partielle assistée par robot, comparée à la néphrectomie radicale mini-invasive :
- ne montre aucune différence significative en termes de survie, de récidive et de complications ;
- préserve la fonction rénale.
Pourquoi est-ce important ?
- La néphrectomie partielle doit être privilégiée dans ce contexte.
Protocole de l’étude
- Il s’agit d’une analyse appariée selon les scores de propension : 648 patients présentant une masse rénale T2a clinique ont fait l’objet d’une néphrectomie radicale mini-invasive (n = 432) ou d’une néphrectomie partielle assistée par robot (n = 216).
- Financement : Fonds Stephen Weissman pour la recherche contre les cancers rénaux (Stephen Weissman Kidney Cancer Research Fund).
Principaux résultats
- Avec la néphrectomie partielle, par rapport à la néphrectomie radicale, aucune différence n’a été observée en termes de :
- survie globale (SG) à 5 ans dans le groupe pT2 (76,3 % contre 88,0 % ; P = 0,221) ;
- survie sans maladie (SSM) à 5 ans dans le groupe pT2 (78,6 % contre 85,3 % ; P = 0,630) ;
- SG à 3 ans dans le groupe pT3 avec révision du stade à la hausse (83,2 % contre 87,2 % ; P = 0,351) ;
- SSM à 3 ans dans le groupe pT3 avec révision du stade à la hausse (71,3 % contre 60,4 % ; P = 0,117) ;
- transfusions peropératoires (4,3 % contre 1,9 % ; P = 0,115) ;
- complications peropératoires (6,9 % contre 5,3 % ; P = 0,478) ;
- complications majeures (5,3 % contre 2,3 % ; P = 0,063) ;
- taux de récidives/métastases (8,8 % contre 12,7 % ; P = 0,151).
- L’augmentation du score RENAL (rapport de risque [RR] : 1,31 ; P = 0,037), un grade nucléaire élevé (RR : 2,48 ; P = 0,043) et une différenciation sarcomatoïde (RR : 2,79 ; P = 0,02) étaient des facteurs de risque indépendants de récidive.
- Le type de chirurgie n’a pas été associé à la récidive (P = 0,555).
- La néphrectomie radicale était indépendamment associée à un débit de filtration glomérulaire estimé inférieur à 45 ml/min/1,72 m2 (RR : 3,85 ; P < 0,001).
- L’absence d’insuffisance rénale chronique de novo de stade III à 5 ans était significativement plus élevée avec la néphrectomie partielle (67,4 % contre 29,9 % ; P < 0,001).
Limites
- Il s’agit d’une étude rétrospective.
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