Marcher : une solution pour lutter contre les douleurs liées à l’arthrose du genou

Principaux résultats

• 73 % des patients de la cohorte ont rapporté marcher pour faire de l’exercice depuis l’âge de 50 ans.
• Au cours des 48 mois de suivi, par rapport aux non-marcheurs, les marcheurs :
  • étaient moins susceptibles de développer de nouvelles douleurs fréquentes au genou (rapport de cotes corrigé [RCc] : 0,6 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,4–0,8) ;
  • étaient moins susceptibles de présenter une aggravation du pincement médial de l’interligne articulaire (RCc : 0,8 ; IC à 95 % : 0,6–1,0) ;
  • avaient la même probabilité de présenter une aggravation du grade de Kellgren-Lawrence (RCc : 0,8 ; IC à 95 % : 0,6–1,1) ;
  • avaient la même probabilité de présenter une amélioration de la douleur fréquente au genou (RCc : 0,8 ; IC à 95 % : 0,6–1,2).
  • Les résultats ont varié selon l’alignement statique du genou (varus, valgus, neutre).
  • Les marcheurs et les non-marcheurs présentaient un taux similaire de remplacement total du genou (4 % contre 5 %).

Méthodologie

• Une étude de cohorte emboîtée aux États-Unis a porté sur 1 212 patients âgés de 50 ans et plus, atteints d’arthrose du genou radiographique, dans le cadre d’une étude prospective et multicentrique (Initiative sur l’arthrose).
• La marche pour faire de l’exercice a été évaluée à 96 mois à l’aide de l’instrument d’enquête modifié de l’historique de l’activité physique (modified Historical Physical Activity Survey Instrument).
• Critères d’évaluation principaux : les variations de la douleur et de la sévérité radiographique.
• Financement : Institut national américain de l’arthrite et des maladies musculosquelettiques et cutanées (National Institute of Arthritis and Musculoskeletal and Skin Diseases) ; Laboratoires de recherche MSD ; autres.

Limites

• La pratique de la marche a été autodéclarée rétrospectivement.
• Possibilité de facteurs de confusion résiduels et d’une causalité inverse.