Maladie de Parkinson : le bénéfice de la SCP dans le noyau sous-thalamique est durable

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À retenir

  • Parmi les patients atteints de la maladie de Parkinson, les améliorations des symptômes moteurs obtenues par la stimulation cérébrale profonde (SCP) bilatérale dans le noyau sous-thalamique 1 an après la chirurgie persistent largement à 15 ans.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les options de traitement pharmacologique sont limitées.
  • Éditorial : les résultats peuvent aider à répondre aux questions des patients sur la durabilité du bénéfice et permettre aux cliniciens d’affirmer qu’avec la SCP, « nous pouvons atténuer les complications motrices à long terme ».

Principaux résultats

  • Par rapport à la période préalable à la chirurgie, au suivi à long terme, les patients ont présenté des réductions concernant :
    • le temps passé avec une dyskinésie (-75 % ; P < 0,001) ;
    • le temps passé à l’état « off » (-58,7 % ; P < 0,001) ;
    • la dose quotidienne équivalente de Levodopa (-50,6 % ; P < 0,001).
  • Améliorations au questionnaire sur la qualité de vie dans le cadre de la maladie de Parkinson (Parkinson’s Disease Quality of Life Questionnaire) :
    • Score total : +13,8 % (P = 0,005).
    • Domaine de la fonction émotionnelle : +13,6 % (P = 0,01).
    • Domaine de la fonction sociale : +29,9 % (P < 0,001).
  • Les événements indésirables incluaient :
    • une hémorragie intraventriculaire (un cas ; aucune séquelle neurologique) ;
    • un hématome sous-dural asymptomatique (un cas) ;
    • un œdème intracérébral asymptomatique (sept cas) ;
    • une infection (huit cas) ;
    • une réimplantation de la sonde (six cas) ;
    • un gain pondéral lié à la stimulation (moyenne de 8,9 kg au dernier suivi) ;
    • des remplacements du générateur d’impulsions implantable (moyenne : 2,63).

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective monocentrique a été menée en France auprès de 51 patients consécutifs atteints de la maladie de Parkinson ayant fait l’objet d’une SCP et ayant été suivis pendant 15 ans ou plus (moyenne : 17,06).
  • Critère d’évaluation principal : les items de la partie IV de l’échelle d’évaluation unifiée de la maladie de Parkinson (Unified Parkinson’s disease rating scale).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • 40,6 % des participants du groupe initial ont été perdus de vue au cours du suivi.
  • Absence d’évaluation des symptômes moteurs en période hors traitement et absence de données sur les symptômes non moteurs au suivi à long terme.