Maladie de Parkinson : la liste des facteurs de risque s’allonge

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À retenir

  • Divers facteurs de risque et symptômes prodromiques ont précédé le diagnostic de maladie de Parkinson (MP), sur une période pouvant aller jusqu’à 10 ans dans certains cas.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats de l’étude pourraient aider à clarifier l’étiologie et les possibilités de prévention.

Méthodologie

  • Il s’agit d’une étude cas-témoins allemande de patients ambulatoires (2011-2020) : 138 345 patients atteints de MP incidente sans antécédents de parkinsonisme ou de démence, et 276 690 patients appariés sans MP incidente.
  • Critères d’évaluation principaux : les facteurs de risque et les caractéristiques prodromiques.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée de suivi moyenne était de 6,0 ans.
  • Les patients étaient plus susceptibles de recevoir un diagnostic de MP s’ils avaient rapporté auparavant certains facteurs de risque et symptômes prodromiques : une lésion traumatique du cerveau (rapport de cotes [RC] : 1,62), un abus d’alcool (1,32), une hypertension (1,29), une anosmie (2,16), et des parasomnies, notamment un trouble du comportement du sommeil et des mouvements oculaires rapides (1,62).
  • Certains facteurs de risque et symptômes prodromiques nouveaux ont été identifiés, notamment le syndrome des jambes sans repos (RC : 4,19), l’apnée du sommeil (1,45), l’épilepsie (2,26), la migraine (1,21), le trouble bipolaire (3.81), la schizophrénie (4,48), les troubles sensoriels tels que la perte auditive (1,14) et l’altération des sensations cutanées (1,31), les troubles cutanés tels que la dermite séborrhéique (1,30) et le psoriasis (1,13), les troubles gastro-intestinaux tels que le reflux gastro-œsophagien (1,29) et la gastrite (1,28), ainsi que le diabète de type 1 (1,32) et de type 2 (1,24).
  • Certaines affections présentes 5 à 10 ans plus tôt ont conféré un risque accru de diagnostic de MP : les tremblements (RC corrigé [RCc] : 4,49), le syndrome des jambes sans repos (3,73), le trouble bipolaire (3,80) et la schizophrénie (4,00).

Limites

  • L’étude s’est appuyée sur les données des demandes de remboursement d’assurance.
  • Les informations relatives aux médicaments n’étaient pas disponibles.