Lymphome diffus à grandes cellules B : l’ajout d’ibrutinib augmente significativement la SSE à 3 ans pour les sous-types MCD ou N1
- Wilson WH & al.
- Cancer Cell
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout d’ibrutinib au traitement de référence pourrait augmenter de manière significative la survie sans événement (SSE) à 3 ans chez les patients âgés de 60 ans ou moins atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) de sous-type génétique MCD ou N1.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats pourraient encourager les cliniciens à envisager l’ajout d’ibrutinib dans le cadre du traitement initial des patients jeunes atteints d’un LDGCB non à cellules B du centre germinatif (non-BCG).
Méthodologie
- Une analyse a été réalisée à partir des données de l’essai de phase III PHOENIX, qui a évalué l’ibrutinib en association avec le schéma rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone (R-CHOP) chez des patients non-BCG naïfs de traitement.
- L’analyse incluait 38 patients plus jeunes présentant le sous-type MCD et 11 patients présentant le sous-type N1.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH). L’essai initial PHOENIX était financé par Janssen.
Principaux résultats
- Le taux de SSE à 3 ans après l’ajout d’ibrutinib au traitement de référence était de 100 % pour les 2 sous-types de LDGCB.
- Sans l’ajout d’ibrutinib, le taux de SSE à 3 ans était de 42,9 % pour le sous-type MCD et de 50 % pour le sous-type N1.
Limites
- L’échantillon était de petite taille.
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