Lymphœdème dans le cancer du sein : l’activité physique modérée à haute fréquence est bénéfique

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À retenir

  • Un examen systématique a découvert que l’activité physique dynamique modérée à haute fréquence a des effets positifs dans le cadre du lymphœdème secondaire lié au cancer du sein (LLCS).
  • Tout programme d’entraînement doit être personnalisé à chaque patiente et supervisé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs indiquent que les recommandations précoces demandaient aux patientes d’éviter l’activité physique vigoureuse du haut du corps.
  • Les études se penchaient généralement sur l’entraînement musculaire, mais cet examen suggère un bénéfice provenant d’autres types d’activité physique.

Principaux résultats

  • Onze essais randomisés contrôlés inclus ; 458 femmes.
  • Les activités physiques étaient variées : natation, entraînement en résistance, activité physique aérobie, entraînement de résistance à la gravité, yoga, thérapie aqua-lymphatique.
  • Quatre études ont rapporté un volume réduit des bras comme mesure substitutive du statut du LLCS.
  • Six études ont rapporté des améliorations objectives des mesures de la force de préhension, de la perte de poids, de l’amplitude de mouvement et de la force du haut et du bas du corps.
  • Sept études ont rapporté une amélioration des résultats liés aux patients (par ex., QdV, humeur).
  • Aucune étude n’a rapporté d’effet indésirable.

Conception de l’étude

  • Examen systématique selon les directives de PRISMA, recherche effectuée en décembre 2016 impliquant des études publiées en 2003–2016.

Limites

  • Taille globale limitée ; taille des études individuelles (par ex., n = 14), variabilité des programmes d’entraînement.