L’utilisation accrue de SGLT2i chez les patients atteints d’un DT2 est largement associée aux patients sans IRC

Pourquoi est-ce important ?

• L’IRC contribue à la morbidité/mortalité du DT2.
• Les SGLT2i réduisent la progression de l’IRC.

Méthodologie

• Une analyse a porté sur l’instauration de médicaments contre le DT2 chez 38 622 patients atteints d’une IRC et 230 963 patients sans IRC provenant du service de recherche Datalink sur la recherche en pratique clinique du Royaume-Uni (UK Clinical Practice Research Datalink) pour la période 2006 à 2020.
• Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

• Entre 2006 et 2020, les instaurations de metformine en tant que proportion de l’ensemble des instaurations de médicaments ont chuté de 59,2 % à 28,4 % et de 61,8 % à 34,1 % chez les personnes avec et sans IRC, respectivement (P < 0,01 dans les deux cas).
• Parallèlement, les instaurations de SGLT2i sont passées de 0,5 % à 9,4 % (P < 0,01) et de 2,4 % à 28,5 % (P < 0,01), respectivement (P < 0,01 entre les groupes).
• En ce qui concerne le traitement de seconde intention chez les personnes atteintes d’IRC, les instaurations d’inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 sont passées de 0,6 % à 57,4 % (P < 0,01) tandis que l’utilisation de SGLT2i en seconde intention ne représentait qu’une proportion de 7,8 % en 2020.
• En revanche, l’utilisation de SGLT2i en seconde intention chez les personnes sans IRC est passée de 1,4 % en 2013 à 46,3 % en 2020 (P < 0,01).

Limites

• La base de données ne permet pas de connaître l’origine des ordonnances ni leur exécution.