Lupus : la pénurie d’hydroxychloroquine continue de préoccuper les patients
- Susan London
- Résumé d’article
À retenir
- La pénurie d’hydroxychloroquine liée à la pandémie a eu un effet durable sur l’anxiété des patients atteints d’un lupus érythémateux systémique.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats peuvent contribuer à éclairer le conseil et le suivi des patients, ainsi que la planification de la chaîne d’approvisionnement et de la santé publique.
Méthodologie
- Il s’agit d’enquêtes en série auprès de patients dans 15 pays européens atteints d’un lupus érythémateux systémique et ayant utilisé de l’hydroxychloroquine :
- 2 422 patients pendant le pic de pénurie (avril 2020).
- 1 854 patients peu après la résolution de la pénurie (août-septembre 2020).
- 2 511 patients 18 mois plus tard (décembre 2021 à février 2022).
- Critère principal : l’anxiété liée à l’impossibilité d’obtenir de l’hydroxychoroquine sur une échelle de 0 (pas du tout anxieux) à 10 (extrêmement anxieux).
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Globalement, la part des patients qui n’ont pas pu obtenir de l’hydroxychloroquine dans leur pharmacie habituelle à la première demande est passée de 48,3 % dans la première enquête à 13,5 % dans la deuxième enquête, puis à 1,1 % dans la troisième enquête.
- Le niveau moyen d’anxiété des patients lié à l’impossibilité d’obtenir le médicament sur l’échelle de 0 à 10 a également diminué, passant respectivement de 6,45 à 4,15 et 3,54.
- En Pologne, un niveau d’anxiété très élevé s’est d’abord atténué (de 9,02 à 6,31), avant de remonter rapidement (à 9,09) avec une nouvelle pénurie d’hydroxychloroquine dans le pays.
- L’anxiété en Bulgarie est restée très élevée : le score moyen était de 9,71 dans la première enquête, de 8,69 dans la deuxième et de 8,29 dans la troisième.
- À la troisième enquête, 6,2 % à 73,9 % des patients dans la plupart des pays restaient très anxieux (score de 9 ou 10) à l’idée de ne pas pouvoir obtenir le médicament.
- Les exceptions étaient le Portugal (0 %) et la Finlande (3,5 %), pays dans lesquels la plupart des patients avaient toujours pu obtenir le médicament pendant le pic de pénurie.
Limites
- On ignore si les mêmes patients ont été interrogés dans chaque enquête.
- Les résultats étaient autodéclarés.
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