LNHi : le schéma PCR permet d’obtenir un taux survie à 10 ans impressionnant
- Khashab T & al.
- Br J Haematol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un lymphome non hodgkinien indolent (LNHi), un traitement de première intention par pentostatine, cyclophosphamide et rituximab (PCR) a permis d’obtenir des résultats de survie impressionnants après 10 années de suivi, en particulier chez les patients atteints d’un lymphome de la zone marginale (LZM).
Pourquoi est-ce important ?
- Le LNHi est caractérisé par une évolution naturelle de la maladie prolongée, ce qui nécessite un suivi à long terme suffisant pour évaluer les résultats.
Protocole de l’étude
- Une étude a été menée afin d’évaluer les résultats à 10 ans chez 83 patients ayant reçu le schéma PCR pour un LNHi avancé et préalablement non traité.
- L’âge médian des patients était de 59 ans (intervalle : 34–84).
- 43,4 % des patients étaient atteints d’un lymphome folliculaire (LF), 38,5 % d’un petit lymphome lymphocytaire (PLL) et 18,1 % d’un LZM.
- Financement : Fondation de recherche Sharpe-Strumia (Sharpe-Strumia Research Foundation).
Principaux résultats
- SG à 10 ans : 94 % chez les patients atteints d’un LF, 66 % chez ceux atteints d’un LZM et 39 % chez ceux atteints d’un PLL (P = 0,0017).
- Résultats de SSP à 10 ans :
- SSP de 71 % dans le cas d’un LF, 67 % dans le cas d’un LZM et 15 % dans le cas d’un PLL (P = 0,0014) ;
- SSP de 72 % contre 29 %, respectivement, en l’absence/en cas d’atteinte de la moelle osseuse avant le traitement ;
- SSP de 71 % dans le cas d’un taux de bêta 2-microglobuline (ß2M) inférieur à 2,2 mg/l avant le traitement, contre 21 % dans le cas d’un taux supérieur ou égal à 2,2 mg/l.
- SG à 10 ans de 85 % (IC à 95 % : 0,73–0,99 %) dans le cas d’un taux de ß2M inférieur à 2,2 mg/l avant le traitement, contre 48 % (IC à 95 % : 0,29–0,77 %) dans le cas d’un taux supérieur ou égal à 2,2 mg/ml.
- Aucune association significative n’a été identifiée avec le taux de lactate déshydrogénase avant le traitement.
- 21,7 % des patients avaient développé des malignités secondaires à une médiane de 30 mois après le début du traitement par PCR.
Limites
- Échantillon de taille limitée.
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