LNH : la chimiothérapie à base de rituximab et les complications respiratoires

À retenir

Chez les patients atteints d’un lymphome non hodgkinien (LNH) recevant une chimiothérapie contenant du rituximab, les complications respiratoires étaient fréquentes, la plupart ayant une étiologie infectieuse, et étaient associées à une augmentation de 170 % du risque de décès.

Pourquoi est-ce important ?

La chimiothérapie à base de rituximab a été associée à des complications respiratoires dans le cadre du LNH ; toutefois, les résultats des essais cliniques fournissent des informations connexes limitées au-delà de l’incidence.

Protocole de l’étude

Étude visant à examiner les complications respiratoires, leur étiologie et l’effet sur la survie chez 123 patients adultes atteints d’un LNH qui ont reçu une chimiothérapie à base de rituximab au cours des années 2009–2016.
Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

24 % des patients ont présenté au moins une complication respiratoire après la chimiothérapie, conduisant à l’admission de 15 patients en USI et à la mise en place d’une ventilation artificielle chez 9 patients.
Près de la moitié des premiers épisodes de complications respiratoires sont survenus dans les 90 jours suivant la chimiothérapie.
75 % des cas avaient une étiologie infectieuse (bactérienne ou virale).
Prédicteurs de la mortalité dans une analyse des risques proportionnels de Cox avec les complications respiratoires en tant que variable dépendante du temps :
- stade du LNH au moment du diagnostic (RR : 1,73 ; IC à 95 % : 1,14–2,62 ; P = 0,01) ;
- complications respiratoires (RR : 2,65 ; IC à 95 % : 1,60–4,40 ; P = 0,001).

Limites