LLC : un traitement de première intention par ibrutinib en monothérapie est moins coûteux qu’une immunochimiothérapie

À retenir

Pour les patients atteints d’une leucémie lymphocytaire chronique (LLC), un traitement de première intention par ibrutinib en monothérapie est associé à un coût total plus faible que celui de l’immunochimiothérapie (ICT) et à une utilisation moins importante des ressources de soins de santé.

Pourquoi est-ce important ?

L’ibrutinib est autorisé par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) pour le traitement de première intention de la LLC, indépendamment du statut mutationnel de TP53.

Protocole de l’étude

Une étude a été menée afin de comparer les coûts d’une monothérapie à base d’ibrutinib (n = 322) et d’une ICT (n = 839), dans le cadre du traitement de la LLC.
Source des données : Bases de données anonymisées Optum Clinformatics DataMart.
Financement : Janssen Scientific Affairs, LLC.

Principaux résultats

Probabilité plus faible de traitement ultérieur avec l’ibrutinib, comparativement à l’ICT (rapport de risque [RR] : 0,54 ; IC à 95 % : 0,33–0,90 ; P = 0,0163).
Nombre de jours mensuels de visites en ambulatoire plus faible avec l’ibrutinib, comparativement à l’ICT (rapport de taux : 0,75 ; IC à 95 % : 0,60–0,94 ; P = 0,0200).
Traitement de première intention (global) :
- Coûts totaux mensuels toutes causes confondues plus faibles de 3 766 USD (IC à 95 % : - 5 015 USD à - 1 947 USD ; P < 0,0001) avec l’ibrutinib, comparativement à l’ICT.
  - Coûts de pharmacie par patient par mois (PPPM) plus élevés de 6 849 USD (IC à 95 % : 6 245 USD–7 593 USD ; P < 0,0001), comparativement à l’ICT.
  - Coûts médicaux mensuels moyens plus faibles de 10 615 USD (IC à 95 % : 12 022 USD à - 8 917 USD ; P < 0,0001), comparativement à l’ICT.
Traitement de première intention (6 premiers mois) :
- Coûts totaux mensuels toutes causes confondues plus faibles de 8 365 USD (IC à 95 % : - 9 975 USD à - 6 464 USD ; P < 0,0001) avec l’ibrutinib, comparativement à l’ICT ; les économies étaient également dues au fait que les coûts médicaux mensuels moyens étaient plus faibles qu’avec l’ICT.

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