LLA-B pédiatrique : des différences entre les deux sexes persistent au niveau des résultats

  • Gupta S & al.
  • ASPHO 2021

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Des différences légères, mais significatives, au niveau des résultats dans le cadre de la leucémie lymphoblastique aiguë de la lignée B (LLA-B) pédiatrique persistent toujours entre les garçons et les filles, même à l’ère des traitements intensifs et de la stratification étendue du risque.

Pourquoi est-ce important ?

  • Malgré une amélioration de la survie chez les enfants atteints d’une LLA, des études antérieures indiquent des résultats de survie inférieurs chez les garçons, peut-être en raison de déséquilibres au niveau des facteurs de risque.

Méthodologie 

  • Une analyse a été réalisée à partir d’une cohorte de patients âgés de 1 à 30 ans, issus de l’essai initial du Groupe d’oncologie pédiatrique (Children’s Oncology Group, COG), qui a inclus 8 202 patients (4 463 de sexe masculin et 3 739 de sexe féminin) atteints d’une LLA-B et 1 562 (1 161 de sexe masculin et 401 de sexe féminin) atteints d’une LLA de la lignée T (LLA-T).
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) ; Fondation Saint-Baldrick (St. Baldrick’s Foundation). 

Principaux résultats

  • Comparativement aux filles, les garçons étaient plus susceptibles d’être plus âgés (P < 0,0001) et légèrement, mais significativement, plus susceptibles d’être atteints d’une LLA-B avec des caractéristiques cytogénétiques défavorables (P = 0,05).
  • Les garçons atteints d’une LLA-B, comparativement aux filles, étaient moins susceptibles de présenter une maladie résiduelle (MR) négative (76,1 %, contre 78,1 % ; P = 0,04).
  • À l’inverse, les garçons atteints d’une LLA-T, comparativement aux filles, étaient plus susceptibles de présenter une MR négative (59 %, contre 56,8 % ; P = 0,01).
  • Chez les patients pédiatriques atteints d’une LLA-B, les filles présentaient un taux plus élevé de survie sans événement (SSE ; rapport de risque [RR] : 1,19 ; P = 0,001) et de survie globale (SG ; RR : 1,17 ; P = 0,046) que les garçons.
  • La SSE et la SG étaient comparables entre les sexes chez les patients atteints d’une LLA-T.
  • Les différences observées au niveau de la SSE chez les patients atteints d’une LLA-B étaient attribuables à un taux plus élevé de rechutes dans le système nerveux central (SNC) chez les garçons que chez les filles (4,2 %, contre 2,5 % ; P < 0,0001).
  • Dans l’ensemble, aucune différence n’a été observée au niveau de la mortalité liée au traitement selon le sexe.

Limites

  • Il s’agit d’une étude observationnelle.