L’iode postopératoire ne démontre aucun bénéfice dans le cadre du cancer de la thyroïde à faible risque
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un cancer de la thyroïde différencié à faible risque, les événements liés à la tumeur à trois ans étaient similaires chez les patients ayant reçu de l’iode radioactif (IRA) après l’intervention et chez ceux qui n’en avaient pas reçu.
Pourquoi est-ce important ?
- Les études rétrospectives n’ont démontré aucun bénéfice avec l’IRA, et la Société thoracique américaine (American Thoracic Society) déconseille l’utilisation systématique de l’IRA après une intervention chirurgicale, sur la base de données probantes de faible qualité.
- Cette étude appuie le changement récent de paradigme vers un moindre recours à l’IRA dans le cadre du cancer de la thyroïde à faible risque.
Méthodologie
- Essai randomisé ESTIMABL2 : 776 patients (moyenne d’âge : 52 ans) atteints d’un cancer de la thyroïde différencié à faible risque, qui avaient fait l’objet d’une intervention chirurgicale, ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir de l’IRA ou pour faire l’objet d’un suivi sans ablation par IRA.
- Le critère prédéfini de non-infériorité était une différence de moins de 5 % au niveau des événements à cinq ans.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- 96 % des patients présentaient un cancer papillaire de la thyroïde différencié.
- À 3 ans, des effets liés à la tumeur sont survenus chez 4,1 % des patients ayant reçu de l’IRA, contre 4,9 % de ceux n’en ayant pas reçu (différence : 0,8 % ; IC à 95 % : -3,3 % à 1,8 %).
Limites
- L’essai a été mené en ouvert avec une courte période de suivi.
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